Il faut réfléchir au fait suivant :
- Soit un objet X à la température non-identifiée, que l’on sait froide.
- Soient n thermomètres, qui ont par définition une température non-égale à l’objet X
Le fait de vouloir mesurer la température de X se fait en posant les n thermomètres (n pouvant être égal à 1, ou supérieur à 1 si on veut éliminer les biais de mesure par exemple) sur ou dans X.
Il y a donc transfert d’énergie entre X et les n thermomètres pendant l’opération de mesure (sans quoi si les objets étaient strictement séparés et sans échanges il n’y aurait pas de mesures).
Ce qui fait que la température obtenue par la mesure n’est pas, ne peut pas être celle de X avant le contact avec les thermomètres, mais celle de l’objet (X + n thermomètres).
Autrement dit le thermomètre ne peut pas éviter d’influer sa propre mesure, c’est tout à fait impossible. Le fait même de mesurer implique toujours une modification de l’état de l’objet mesuré, que l’on considère généralement comme “négligeable” quand le thermomètre est petit, en petit nombre, et l’objet considéré grand, mais jamais nul.
S’il y avait ainsi 1 observateur pour 1000 observés on pourrait considérer l’impact de l’observateur comme négligeable. S’il y a au contraire 10 000 observateurs (intérieurs et extérieurs) pour 163 observés ce serait faux de conclure ainsi.
Cette problématique de l’action vs l’observateur se retrouve de la même façon concernant ceux qui observent et se questionnent, et ceux qui sont véritablement en application de la quatrième liberté économique.
La quatrième liberté économique est sans aucun doute possible la plus difficile à réaliser de toutes, la plus élevée, et la seule permettant d’identifier “ceux qui ont réalisé l’adoption d’une monnaie libre” et “ceux qui sont sur le chemin vers l’adoption d’une monnaie libre”.
La différence s’établit ainsi très nettement entre ces deux types de réalisations pour celui qui a effectivement réalisé pleinement le problème des trois producteurs.