Croissance de la toile de confiance

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Belle étude !

Maintenant il conviendrait de la compléter dans le cas de Ğ1 où stepmax = 5 et le nombre de signatures par membres est égal à 100, avec 5 signatures nécessaires pour devenir et rester membre, ce qui nous donne un maximum pour la WoTğ1 :

  • WoTğ1 max = (sigStock+1)*(sigStock / sigQty)^(stepmax-1)
  • WoTğ1 max = (100+1)*(100/5)^(5-1) = 16,16 * 10⁶ membres

Qui est donc une asymptote, laquelle correspond à taux de renouvellement stable de N expérimentalement connu (quel est-il !?).

En faisant le parallèle N(t) <=> M relatif [ (M/N) / DU ] qui convergent tous deux vers une asymptote avec pour chacune un taux de croissance quantitatif connu, on peut aboutir à de nouveaux résultats.

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Ce modèle comme tout autre est faux forcément.

La WoT max étant une asymptote connue, seul un modèle asymptotique serait à considérer.

Je doute toutefois avec d’excellentes raisons, comme la Loi des grands nombres, qu’un échantillon de croissance de (163 membres / 3 mois) puisse donner quelque idée de modélisation de quoi que ce soit.

Je rajoute que, un membre de la WoT qui modélise, ne fait pas les démarches de certifications pendant ce même temps, tout autant qu’un non-membre, et que de ce fait, le procédé de modélisation a un impact sur l’objet modélisé.

Faut il casser ou/et ignorer les thermomètres?

Il faut réfléchir au fait suivant :

  • Soit un objet X à la température non-identifiée, que l’on sait froide.
  • Soient n thermomètres, qui ont par définition une température non-égale à l’objet X

Le fait de vouloir mesurer la température de X se fait en posant les n thermomètres (n pouvant être égal à 1, ou supérieur à 1 si on veut éliminer les biais de mesure par exemple) sur ou dans X.

Il y a donc transfert d’énergie entre X et les n thermomètres pendant l’opération de mesure (sans quoi si les objets étaient strictement séparés et sans échanges il n’y aurait pas de mesures).

Ce qui fait que la température obtenue par la mesure n’est pas, ne peut pas être celle de X avant le contact avec les thermomètres, mais celle de l’objet (X + n thermomètres).

Autrement dit le thermomètre ne peut pas éviter d’influer sa propre mesure, c’est tout à fait impossible. Le fait même de mesurer implique toujours une modification de l’état de l’objet mesuré, que l’on considère généralement comme “négligeable” quand le thermomètre est petit, en petit nombre, et l’objet considéré grand, mais jamais nul.

S’il y avait ainsi 1 observateur pour 1000 observés on pourrait considérer l’impact de l’observateur comme négligeable. S’il y a au contraire 10 000 observateurs (intérieurs et extérieurs) pour 163 observés ce serait faux de conclure ainsi.

Cette problématique de l’action vs l’observateur se retrouve de la même façon concernant ceux qui observent et se questionnent, et ceux qui sont véritablement en application de la quatrième liberté économique.

La quatrième liberté économique est sans aucun doute possible la plus difficile à réaliser de toutes, la plus élevée, et la seule permettant d’identifier “ceux qui ont réalisé l’adoption d’une monnaie libre” et “ceux qui sont sur le chemin vers l’adoption d’une monnaie libre”.

La différence s’établit ainsi très nettement entre ces deux types de réalisations pour celui qui a effectivement réalisé pleinement le problème des trois producteurs.

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@gerard94 merci pour ton travail ! Il est intéressant et casse une idée reçue que la croissance s’approcherait d’une exponentielle.

Je pense qu’en toute chose il est bon d’avoir une observation pour tenter de comprendre les mécaniques de ce qu’il se passe.

D’aucuns peuvent râler en disant qu’effectivement une courbe de croissance macro devrait avoir une forme logarithmique. ça n’est pas en contradiction avec une observation microscopique ! L’approximation de la partie de la fonction log où la croissance est grande (proche de zéro pour ln(x)) étant d’ailleurs une fonction affine, on pourrait aller jusqu’à rapprocher macro et micro.
Et quand bien même l’échantillon n’est pas assez grand pour en tirer des lois et des règles, on constate comme l’a dit Gérard que la croissance actuelle est objectivement avec une erreur annoncée, a peu près constante.

Je suis intéressé pour ma part d’observer si cette approximation se maintient ou se transforme à nouveau, voire si on atteint un point où cette fonction affine semble devenir une courbe logarithmique, ou si c’était un hasard, un artéfact lié aux biais de la taille de l’échantillon.

D’autre part, cette phrase ne devrait pas être employée dans un contexte de liberté : [quote=“Galuel, post:8, topic:2482”]
Je rajoute que, un membre de la WoT qui modélise, ne fait pas les démarches de certifications pendant ce même temps, tout autant qu’un non-membre, et que de ce fait, le procédé de modélisation a un impact sur l’objet modélisé.
[/quote]

La liberté implique aussi, n’en déplaise, que chacun fasse ce qu’il a envie, même quelque chose d’absurde ou d’inutile.

Comme dirait quelqu’un que je respecte beaucoup (qui pourra se faire connaître s’il le souhaite) ce qu’a fait @gerard94 c’est plus que rien. J’ajoute que c’est une façon humaine de faire un travail de sentinelle, que c’est en explorant et en observant la toile et ses caractéristiques qu’on peut y repérer anomalies et dangers potentiels.

Pour cela, je vais d’ailleurs te faire un virement en Ğ1 @gerard94.

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Prétendre que des êtres vivants, conscients de leur propre limitation de vie qui plus est, auraient un comportement prédictible causal, est un fondement épistémologique extrêmement douteux.

C’est tout à fait faux, complètement erroné, démontrant la non-compréhension de la liberté. Si un individu “continue à faire ce dont il a envie”, il constatera si oui ou non il peut continuer à “exercer sa liberté” dans un sens qui ne comprend pas du tout le fondement symétrique sur lequel la liberté est établie.

Par exemple quoique le singe ait bougrement envie de manger la banane, l’appareil qui lui tape dessus quand il s’en approche (ou les barreaux de sa cage qui l’en empêche, ou l’homme qui la prend chaque fois qu’il veut s’en saisir etc…) finit par le persuader que cette “envie” n’a absolument rien d’une liberté, et qu’il va devoir augmenter son niveau de conscience pour comprendre ce point.

Plus simplement encore les gens qui contrôlent Microsoft font tout à fait “ce dont ils ont envie”, et ceci de manière totalement incohérente avec les 4 libertés logicielles.

C’est en posant des prémisces véritables que l’on peut réfléchir convenablement au sein d’un espace conforme à la réalité expérimentale, tandis qu’en posant des prémisces incohérentes, toute réflexion ou observations se heurte au mur de l’expérience.

Par exemple en posant des prémisces absurdes jamais remises en question, les économistes qui observent l’économie sans jamais remettre en cause le fondement même de leurs observations = la définition de leur unité de mesure = la monnaie utilisée pour la mesure, ne peuvent en aucun cas aboutir à la compréhension de Ğvaleurs non-mesurées, et aboutissent à des conclusions et recommendations tout à fait incohérentes vis à vis des 4 libertés économiques.

Autre exemple : en prenant pour unité de mesure le nombre de membres d’une WoT de développement d’une monnaie libre, on aboutit là encore à des observateurs qui, ne comprenant pas le point aveugle incommensurable sur lequel leur réflexion se développe, sur la base d’une unité de mesure parfaitement biaisée, ne peuvent qu’aboutir à des observations, conclusions et développements parfaitement incohérents avec les 4 libertés économiques, et menant donc in-fine à des catastrophes, de même ampleur et mêmes causes que l’analyse économique non-libre.

Voici à contrario une mesure qui tient compte des 4 libertés économiques de la WoTĞ1 :

Mesure WoTĞ1.ods (20,3 Ko)

Quant à la comprendre et en tirer des enseignements, seuls les hommes ayant pleinement accepté les 4 libertés économiques peuvent le faire. De fait les hommes ne les ayant pas accepté ne peuvent pas en saisir le sens.

La non nuisance étant caractérisée ici on peut considérer selon mes valeurs que @gerard94 a agit dans son champ de liberté. Je considère ton argumentaire est nul et non avenu car hors de propos, dans ce contexte.

A quel moment ai-je dit que l’on devait observer un comportement prédictible causal ? Il y a une hypothèse. Elle peut s’avérer vérifiée ou non vérifiée par l’expérimentation. De plus même vérifiée, l’analyse des causes est trop complexe pour s’assurer que cette vérification de l’hypothèse de départ n’est pas simplement une coïncidence et seule la répétition de l’expérience pourrait donner plus d’informations.

Quelle recommandation a été posée ici ? Aucune ! Il s’agit d’une observation. Ni plus. Ni moins. Si quelqu’un veut se hasarder à tirer des règles et des lois, qu’il le fasse et il sera possible de lui dire que ses prémisses ne sont pas assez solides. En tout état de cause, ce n’est pas le cas.

Rien à voir donc avec “la liberté”. “mes” ceci ou cela, n’a absolument rien à voir avec un principe de symétrie.

C’est là une réaction qui manifeste surtout une ignorance.

Une hypothèse ?! Il n’y a aucune “hypothèse” seule qui puisse être manifestée à propos de quoi que ce soit sans qu’elle s’inscrive dans un champ descriptif qui l’englobe et dans lequel elle prend son sens.

Par exemple l’hypothèse : “le carré de l’hypothénuse est une fonction de deux autres côtés” n’a aucun sens en soi ! Et quant bien même on aurait compris la notion de triangle rectangle, cela resterait parfaitement vide de sens !

C’est donc là encore la manifestation de la même profonde ignorance du sujet traité qui fait dire tout et n’importe quoi à propos de tout et n’importe quoi, y compris dans le choix de soit disant “hyptohèses” dont le sens est véritablement et visiblement ici parfaitement hors propos. (Quel est donc le propos de Ğ1 ?).

Ceci est juste généralement, concernant des hypothèses bien fondées au sein d’espaces bien fondés, concernant des expériences bien établies.

Non, il ne s’agit pas d’observations, dès lors qu’on cherche à établir des prédictions.

Chercher à établir des prédictions concerne la recherce de causalités, et la recherche de Lois établissant les rapports causaux, lesquelles sont alors soumises à l’expérience.

J’affirme et je répète, que la recherche causale recherchée ici dans ce cas est parfaitement incohérente avec les 4 libertés économiques, et ne fait que manifester une profonde ignorance de la compréhension de celles-ci.

Quelle prédiction ?
As-tu vu une date dans le futur sur le graphique de Gérard ? Une phrase indiquant une croissance cible dans son propos autre que “si ce modèle se maintenait” qui est extrêment précautionneuse ?

Tout est dit. La recherche d’un modèle est déjà erronée en soi, un modèle étant descriptif, prédictif, avec ici un fondement qui plus est parfaitement hors de propos avec Ğ1.

TU le trouves hors de propos. Merci de ne pas parler pour moi.

Ton expertise sur la TRM, ta capacité analytique poussée et ton expérience née de ton investissment de longue date sur le projet duniter donnent à ta parole un poids.

Cependant je vois des faiblesses et des contradictions dans tes diverses réactions (et ce thread en est une preuve) qui font qu’au final un avis aussi tranché que celui que tu présentes en te cachant derrière des principes généralistes à côté du sujet n’a que peu de poids.

Tu cherches à me mettre en défaut sur la notion et la définition d’hypothèse. Soit, abandonnons cette partie, elle n’est pas importante pour moi, nous pourrions en reparler plus tard.

Je maintiens donc mon propos. L’observation de l’existant est utile. Savoir à quoi ressemble la WoT, sur plusieurs aspects différents et notamment sa croissance, à l’heure actuelle et par le passé est utile. C’est en observant la WoT et ses comportements que nous pourrons relever des points d’intérêt, des dangers potentiels et des réactions non attendues que nous pourrions tenter d’analyser avec un degré de confiance plus ou moins élevé suivant le cas.

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L’observation est une chose, le modèle prédictif en est une autre, tout à fait différente.

Observer des données, passées et présentes est une chose, l’établissement d’un modèle est tout autre chose.

Mais par ailleurs il est des données qui n’existent pas, ou n’ont pas de sens concernant tel ou tel phénomène. Ainsi des ingénieurs qui bâtissent une fusée permettant de rejoindre Mars, pourraient établir la courbe de présence des insectes qui se posent en journée sur la paroi de la fusée sur son pas de tir.

D’aucuns affirmeraient qu’une telle observation est “utile”, que “ces aspects différents des insectes est utile”, que “la croissance du nombre des insectes est utile” et tout un tas d’autres absurdités que les ingénieurs n’écouteront pas avec force raison parfaitement bien fondée.

Non.

A observer les points hors propos, on aboutit à un résultat parfaitement hors propos.

Ainsi l’analyse des insectes sur la fusée, qui établira tous les modèles du monde et les dangers que cela pose à la communauté des hommes établissant le voyage sur Mars, n’a pour seul fondement que d’écarter la concentration juste et précise des hommes sur leur objectif véritable.

L’homme avisé ne prend pas l’ombre pour la proie, il n’est pas troublé par ceux qui se proposent de regarder dans le noir d’un puits, quand le propos est d’étudier la Lune.

L’objet observé ici est bien celui qu’on cherche à observer et non pas un phénomène autour.

D’ailleurs, pour ceux qui cherchent à observer les insectes, observer leur réaction au lancement de la fusée est peut-être utile. Je ne suis pas expert en insecte !

Notre compréhension du monde est née de l’observation empirique. Les modèles ont été appliqués pour tenter de le décrire et d’approcher de nouveaux concepts. Mais quelle utilité avait au premier ordre Archimède de constater le déplacement de l’eau ? C’est parce qu’il l’a observé qu’il a trouvé des applications concrètes et pu détecter la supercherie de la couronne.

Mais c’est hors de propos pour viser la planète Mars. Ici la réponse manifeste donc l’ignorance quant au propos visé. De la même façon, on peut affirmer que 3+4=7 tout autant que 3+4=1 selon l’espace considéré, mais on ne peut pas affirmer 3+4=1 si on a décidé d’adopter (ℕ,+,-,x,: ) et pas (ℕ/6ℕ,+,-,x,:).

De sorte qu’affirmer tout et son contraire (c’est utile, et c’est pas utile) ne fait que manifester l’indécision quant à ses propres buts.

Qui n’a rien à voir avec Ğ1.

Je trouve amusant de me reprocher une analogie ! et hors de propos.

La sérendipité par principe même, et ses exemples multiples, font que la position d’observation exclusive de l’objet d’intérêt et de ce que l’on pense dès le départ être lié au but à atteindre est un frein potentiel à l’innovation, à la découverte et au progrès.

A considérer que ici l’objet observé n’est pas lié au but à atteindre ce qui n’est pas vérifé non plus.

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Et je maintiens de façon formelle que le changement de réaction mériterait au moins une explication entre :

et

Faut-il voir dans ce revirement le fait qu’il dément d’autres propos tenus en d’autres temps et d’autres lieux pour sous-tendre un autre raisonnement ?

pourquoi encourager un temps une étude plus approfondie pour ensuite rejeter en bloc et sans courtoisie de nouveaux résultats ?

Observation n’est pas recherche d’un modèle, et l’objet d’observation n’est pas en soi gage de pertinence, la pertinence étant établie sur des prémisces qui en définissent la cohérence ou l’incohérence. Ce n’est que répéter ce que j’ai précisé préalablement.

Manifestement il ne l’est pas, et c’est tout à fait vérifiable. Prétendre que ce n’est pas vérifié ne fait que manifester l’ignorance quant au propos.

Il suffit en effet d’étudier la géométrie euclidienne pour s’assurer que le but qui consisterait à mesurer les dimensions de la fusée se ferait par des instruments de mesures cohérentes avec 1°) le propos qui consiste à mesurer les dimensions et 2°) les prémisces qui sont les axiomes d’Euclide.

Comment s’en assurer !?

C’est une question qu’il est légitime d’approfondir si on recherche le sens en effet.

Qu’en est-il de l’aide alimentaire ?!

  • On peut fournir le poisson
  • Mieux : on enseigne la pêche
  • Mieux encore : on enseigne comment construire canne à pêche et filets
  • Plus encore : on envisage le phénomène “se nourrir” et on suggère d’y réfléchir, car vouloir absolument vivre de la pêche au sein d’un Oasis en plein désert n’est pas forcément l’approche adéquate.

Cela signifierait-il alors que l’action de fournir le poisson serait incohérente avec la réflexion sur “se nourrir” !? Pourtant cette réflexion peut amener à rejeter l’effort à fournir pour fournir le poisson… Alors donc, y-a-t-il incohérence, ou bien ignorance quant au propos ?

La cohérence ou l’incohérence d’une action de recherche ne peut pas être décrite a priori. Si l’Homme se pose une question, l’approche scientifique l’encourage à y répondre. Même s’il faut faire nager quelqu’un dans du sirop et dans de l’eau pour comparer la vitesse. Seul la retrospection et le temps permettent de faire le tri entre découverte utile et découverte inutile dans un contexte précis et ciblé.

Tu dis avec beaucoup d’assertivité que c’est vérifiable. Mon ignorance et surement mon manque de compréhension de (concept | Ğ1) et de (espace d’établissement | Ğ1) m’empêchent de trouver par moi-même ce qui te permet de le vérifier.

Un peu de compréhension des fonctionnements dépassant parfois la logique de l’humain permettrait à l’expert en éducation à l’accession alimentaire d’éviter de lancer le poisson à la figure de l’affamé ou de lui enseigner en fixant le propos légèrement trop haut pour sa compréhension (là je parle de moi).

Si tu me jettes le poisson à la figure, même si je suis affamé, il est probable que je le renvoie avec agressivité. Je mourrai peut-être de faim, ce sera ma faute, mais je serai mort quand même et l’objectif de l’aide alimentaire n’aura pas été atteint.