Distinguons la communauté monétaire de la communauté humaine.
C’est assez facile de démontrer que ces sont deux concepts différents.
Notre famille fait partie de notre communauté humaine, mais on a pas d’interactions monétaires avec eux (ou très peu).
Or, la toile de confiance/reconnaissance modélise plus une communauté humaine que monétaire.
J’ai dis dans un autre post :
Je pense qu’il faudrait essayer de définir au mieux ce qu’est une communauté. J’ai apporté, je pense, un élément de réponse dans mon précédent post. C’est la somme des liaisons de reconnaissance/confiance qu’il existe entre les individus.
C’est vrai dans le cadre d’une communauté humaine. Or, on a dit que la communauté monétaire et la communauté humaine sont deux choses différentes (liées et imbriquées sans doute, mais différentes).
Une communauté monétaire est la somme des échanges monétaires qu’il existe entre les individus partageant la même monnaie.
Avec cette définition, définir si un individu fait partie d’une communauté monétaire se détermine en regardant la somme de ses dépenses et de ses rentrées de monnaies (ainsi que la diversité des échanges). Plus il y a d’échange, plus il fait partie de la communauté monétaire.
La communauté monétaire/devise, qui sont en fait les deux faces d’une même pièce, lors de la première transaction.
J’imagine le processus suivant :
- un individu créé une devise, disons le brouzouf.
- un second individu décide qu’il souhaite se faire payer en brouzouf
- la somme des échanges est partagée entre ces deux individus, il reçoivent donc à part égale le dividende universel 50/50
Il faut trouver la bonne formule mathématique pour déterminer le lien d’appartenance avec la communauté monétaire, dont les paramètres sont probablement les suivants : le temps, la quantité de monnaie dépensée et la quantité de monnaie reçue ainsi que le nombre de membres impliqués dans les transactions.
Il y a deux voies à explorer :
- soit le dividende universel est pondéré en fonction de la force du lien d’appartenance avec la communauté monétaire.
- soit on fonctionne avec des seuils et le dividende est délivré de manière égalitaire.
La communauté meurt lorsque les transactions s’arrêtent.
Cette approche permet de réguler les tentatives de fraudes. (enfin je pense)
En effet, une identité frauduleuse aura beaucoup de mal à remplir les conditions de :
- la quantité de monnaie dépensée
- la quantité de monnaie reçue
- nombre de membres impliqués dans les transactions
Encore une fois, il faut trouver la bonne formule.
Et également qu’un individu peut refuser une transaction. (en tant que bénéficiaire)
En ce qui concerne l’anonymat des transactions, les comptes peuvent être anonymes. (à l’instar de Bitcoin). Il n’y a pas besoin d’associer un compte à une personne physique clairement identifiée.
On peut arguer qu’il est possible facilement de déduire à qui appartient un compte.
Je propose de faire la différence entre transactions publiques et privées.
La transaction publique permet à un individu de signifier à toute sa communauté monétaire que l’individu est digne de confiance. En effet, il a mérité d’être payé. La confiance ça se mérite.
La transaction privée, eh bien c’est privé, ça regarde personne.
Je suppose qu’une communauté monétaire qui fonctionne bien doit permettre les deux types de transactions.
Voilà.
Qu’en pensez vous ?