Non, il s’agit plutôt d’une incompréhension. La capacité de certifier “online” ne suppose absolument pas que l’on puisse se passer de “pas seulement connaître de visu”. Il n’y a absolument rien d’antinomique dans ces éléments, ils sont tout à fait applicables de manière cohérente, et doivent même être appliqués de manière cohérente.
Ainsi je connais bien Olivier Auber, “pas seulement de visu” et je l’ai bien certifié via une procédure online, vérifiant bien en sus de la bonne connaissance de la personne, que c’était bien le bon compte, tout en m’assurant que ses autres certifieurs avaient bien fait attention eux aussi.
Certes, c’est la base même d’une attaque qui violerait la licence Ğ1 : un seul être humain = 1 seul compte membre.
Les certifieurs du Nord peuvent à tout moment être en contact avec les certifieurs du Sud. Une vérification standard de la TdC Ğ1 amènera l’un des certifieurs du Nord ou du Sud à présenter ses certifiés à l’autre groupe. La bonne connaissance assurera qu’une telle présentation déclenchera alors la reconnaissance d’une même personne correctement décrite, tandis que la non-application de la licence Ğ1, amenant une connaissance incorrecte de la personne, ne permettra pas la reconnaissance d’une même personne possédant deux comptes.
Par ailleurs, le nombre de 5 cerfifieurs n’étant pas tombé du ciel (pourquoi ?). Quelle est alors la probabilité que parmis 5 certifieurs de A, aucun ne soit en contact direct (et donc en “bonne connaissance”) avec aucun des 5 autres certifieurs de B au sein de la TdC Ğ1 !?
Un petit calcul de probabilités associé aux données empiriques connues donne la réponse à la question sous hypothèses standards.
(rappel : la probabilité négative se cacule comme P(total) = (1-P(cas1)) * (1-P(cas2)) * … * (1-P(casn)))
De sorte que, non, l’application correcte de la licence Ğ1 ne permet pas à une attaque sybil de se développer. Seule sa non-application (qui passe par la non-compréhension, et la non-vérification des certifieurs de sa bonne transmission et compréhension) permet à une telle chose de se développer.