Fonctionnement du prêt avec une monnaie libre?

Y aurait-il toujours une utilité à utiliser ce système ?
Comment ça se passerait ?
Le prêt devrait nécessairement être rembourser en DU ? donc quantitativement plus élevé ? Faudrait-il y rajouter des intérêts ?

Merci d’avance.

Pour alimenter la réflexion, la TRM à ce sujet : http://trm.creationmonetaire.info/comment-installer-une-monnaie-a-dividende-universel.html#reflexion-sur-le-pret-a-interets

Merci… Je ne l’ai toujours pas lue en entier…
Du coup en terme de prêt on “repasse en quantitatif”), en appliquant un taux inférieur à celui de l’augmentation de la masse monétaire, donc ≤9,66%.
Mais dans ce cas, le prêteur “perd” de l’argent puisque la somme prêté va perdre 10% de sa valeur, il aurait plutôt intérêt à la dépenser sur le moment non?

J’avoue ne pas bien comprendre cette partie de la TRM. Par exemple, ceci :

Cette proposition n’est pas vraie pour tout t. Elle est même uniquement vraie la 1ère année puisque pour chaque année passant, l’emprunt initial est de plus en plus petit relativement à la masse monétaire (indépendamment des remboursements du capital initial), et donc relativement au montant du DU.

Oui la réflexion n’est valable que pour “t”, et toujours valable à “t+1” s’il y a réemprunt successif.

Mais par ailleurs la TRM met en évidence le fait qu’une somme de prêts entre individus (I1,I2,…,In) n’est aucunement valide pour établir une unité de mesure commune avec (In+1,…,Iz) qui ne s’endettent pas. Aussi le fait que la somme de prêts s’effondre ou ne s’effondre pas, fluctue ou ne fluctue pas, relativement à la monnaie unité de référence commune, ne doit impacter en rien une monnaie libre.

Qu’autrement dit la TRM ne réfute en rien la possibilité d’emprunter, mais réfute d’appeler et d’estimer du même nom et de la même mesure des contrats de gré à gré et la monnaie unité de référence commune.

Autrement dit, ce qui est en plein accord avec l’expérience, une somme de bons du trésor ou de crédits bancaires, ayant inscrit à leur nominal “x unités dues” ne valent absolument pas “x unités monétaires”, sauf cas temporaires a-priori exceptionnels et en faisant l’objet que d’une estimation parfaitement relative (et donc réfutée comme base d’une monnaie libre), et doivent donc être appelés d’une autre unité de mesure.

Il est illégitime que n individus fassent payer leurs risques contractuels aux z-n individus qui n’en font pas partie.

On pourra creuser ce sujet avec ce post de 2012 qui ne fait que développer la TRM sur ces points.

Eh bien si ce raisonnement est invariant par changement de référentiel, la question que doit se poser l’homme qui réfléchit conformément au principe de symétrie est alors :

Il achètera à qui ?

Car s’il achète en pensant que sa prétendue “valeur” baisserait (en regard de quelle valeur ? Une valeur absolue ? Laquelle ?), alors l’homme qui lui vendrait ce qu’il a contre de la monnaie, pourquoi donc au même moment aurait-il un intérêt à faire l’opération inverse ?

Ce raisonnement sur la symétrie suffit à invalider le propos.

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