Sur le complotisme, j’aime beaucoup les approches de Marie Peltier, Élisabeth Feytit (metadechoc.fr)
J’ai l’impression et mon voyage à vélo m’y a fait réfléchir que les complotistes sont des innovateurs sociaux perdus d’une manière ou d’une autre, dans un monde de manipulateurs du confusionnisme, de récupérateurs, de chefs de toutes sortes.
On peut passer d’une discussion philosophique très riche à une non-discussion (difficile pour moi) sur le climat par exemple
Est-ce le complotisme ou bien au contraire la confiance dans les institutions et le savoir établis (qui découle de l’utilisation de la monnaie non libre étatico-bancaire) , qui est un problème chez les junistes et futurs potentiels junistes ?
J’adore la notion de “savoir établi”, j’ai trouvé ça drôle, puis très juste au final.
Margaret Hamilton a empêché la mission lunaire de se crasher grâce au savoir établi.
(phrases et exemples à l’infini)
Le savoir non établi est invérifiable et n’a pas été confirmé, par exemple les éclairs en boule ceci ou cela… et là il y a des quadrateurs pour affirmer, affirmer, affirmer: parfois avec sincérité (voir émissions de metadechoc.fr ), parfois pour le pouvoir ou des intérêts personnels conscients ou non (j’ai aimé réfléchir au témoignage de Jessica Schab, ex-gourou au moment de l’interview), ou pour d’autres raisons.
Personne n’est à l’abri du complotisme ou du délirationnisme.
C’est le comble d’un libriste (un informaticien en logiciel libre et juniste qui plus est) que de refuser de voir la manipulation centralisée issue de facto du système économique (social politique et culturel) privé, centralisé par l’utilisation d’une monnaie non libre.