Le 13/10 j’étais avec @mamygeek à une journée à Science Po, avec pour ambition d’aboutir à “un consensus pour que le débat public soit clarifié en vue des présidentielles” (lol).
Il y avait des noms “connus” parmi les intervenants : Sterdyniak, Koenig, Mylondo, Harribey, de Basquiat, Friot…
J’ai quand même interpellé le socialiste et le libéral sur ce qu’ils pensent du problème de confier la création de monnaie à M. Draghi qui ajoute ou retire 1000 milliards en fonction de son humeur du matin, ce qu’ils pensent du potentiel des monnaies basées sur la blockchain pour instaurer un revenu de base, et donc pour finir de Duniter.
Donc juste quelques infos comme ça :
personne ne connaît
Le libéral (Gaspard Koenig) : “il faut que la création de monnaie soit la plus neutre possible, mais si on finance le RDB avec l’impôt sur le revenu, je ne vois pas comment faire avec ces monnaies”
Le socialiste (Baptiste Mylondo) : “je suis pour les monnaies complémentaires, mais pas pour celles électroniques, car celle qui a été lancée chez moi à Lyon n’a pas bien marché”.
Je trouve qu’il y a du potentiel chez Koeing, qu’on voit dans les médias, qui est très proche d’adopter la TRM…
Je lui ferais bien un mail pour répondre à son interrogation, mais je ne veux pas trop me tromper.
Il y a une équivalence dans la TRM entre DU par création monétaire et RDB “financé par un impôt”. On peut dire ça comme ça?
Peut-on dire aussi pour simplifier que le DU se finance par une forme d’impôt sur la fortune? Car exprimées en DU, une fortune “qui dort” sur un compte finit toujours par converger vers 1/C.
Merci Sofrani pour ce post. Je partage globalement le même point de vue…
Le manque de connaissance et d’un point de vue pertinent sur la création monétaire des intervenants n’est pas surprenant.
Je me suis fait la même remarque concernant koenig. Le contacter sur le sujet me semble judicieux mais avec précaution et après avis des membres de duniter
Qu’entends-tu par équivalence?
Je dirais plutôt que le DU (création monétaire) existe déjà tel que DU + taxe ou impôt (référentiel relatif) = RdB (référentiel quantitatif)…
Ces graphiques sont superbes, j’ai enfin compris le principe de l’équivalence avec la taxation, tout comme tes graphiques “la TRM en couleurs” m’avaient permis de comprrendre presque toute la TRM il y a + de 1 an.
J’ai quand même quelques remarques, avant d’envoyer Gaspard Koeing et autres discuteurs du revenu de base vers ton site :
Le passage ancien franc/nouveau franc, ou franc/euro ne me paraît pas être un sujet comparable. Il s’agissait d’une simple opération sans aucune conséquence sur la répartition de monnaie entre personnes (enlever 2 zéros, changer d’unité), un peu comme un passage du mètre au centimètre ne change pas une distance. Alors qu’avec la taxation et le DU, il y a une transformation dans l’économie, car la distribution de la richesse entre personnes est modifiée. Pour que tes schémas soient plus explicites et percutants, je pense qu’il faudrait donc enlever cette comparaison avec l’ancien et le nouveau franc, et l’euro.
le schéma “vu en masse constante”, introduit une notion de “résidu”, je ne comprends pas vraiment ce que ce schéma veut montrer.
A la limite si on ne devait prendre que 3 schémas Sankey, ce serait :
Echanges équilibrés (pour l’hypothèse de départ)
DU via création monétaire
RDB par une taxe
En tout cas en ce qui me concerne ils m’ont permis de tout comprendre en 10 secondes!
Je suis content que ce travail t’ait apporté quelque chose. Ma béta-testeuse préférée avait elle aussi choisi trois diagrammes - “Les autres, ils servent à rien”. Par contre, ce n’était pas les mêmes que toi : pour elle, seuls les trois derniers étaient utiles.
Bien sûr, je cherche à expliquer quelque chose avec de telles réalisations. Tu as compris en 10 secondes ? Ça me fait plaisir, mais je veux surtout raconter des histoires. Hayao Miyazaki est un modèle. Oui, j’en suis loin, mais si tu apprécies son travail, ça devrait être parlant. Avec ses films, Miyazaki touche des gens d’ages et d’horizon très différents. Il parvient à leur communiquer des choses précieuses (que je me garderai bien de décrire avec des mots) et les chemins suivis pour toucher les uns et les autres sont foisonnants.
Bref, je raconte des histoires, mais chacun va les reconstruire, suivant son vécu. Je peux par exemple te dire ce que le mot “résidu” évoque pour moi (des chiffres qui restent là en suspension après une opération de la pensée). Mais l’important, c’est que les mots ne soient pas trop mal choisis, qu’ils n’évoquent pas l’inverse de ce que l’histoire veut globalement transmettre.
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