Je me demande si c’est judicieux de déclarer notre blockchain favorite? En tout cas, j’ouvre ici la discussion sur la meilleure façon de le faire…
Je suis d’avis de favoriser l’usage d’une Monnaie Libre (TRM based) à la plus grande échelle possible. Mais je ne suis pas sûr que Bercy soit porté par la liberté d’esprit nécessaire à réellement aider à cela?
Je suis contre. L’État aujourd’hui, c’est plus la solidarité, c’est une start-up. En dehors d’emmerdes, vu qu’on menace le modèle qu’ils défendent tous, je ne vois pas ce que l’État pourrait bien nous apporter.
Si on était des millions, je dis pas, mais là, on est 1600, on passe grave sous les radars, pourquoi attirer l’attention du “gendarme” sur nous et risquer d’oblitérer notre liberté actuelle ?
Je pense que nous avons interet à ce que Bercy connaisse l’existence du DU le plus tard possible.
Je ne peux imaginer que des emmerdes, c’est dejà pas evident d’expliquer le principe à une personne, alors une administration pareille…
D’autre part, c’est un choix à laisser à ceux susceptibles d’en porter directement les conséquences, à savoir les devs et les membres calculants. Vu d’un esprit obtus, le DU, c’est du faux-monnayage, et ça peut aller loin.
D’après l’article, l’objectif est de trouver/faciliter des financements.
Si un gros contributeur (dev, designer, etc…) a besoin de financements pour bosser sur l’écosystème Duniter, et qu’il pense trouver ça à Bercy, personnellement je ne vais/peux pas m’y opposer.
Mais en dehors de ça y a rien à y gagner.
Et si le recensement est aussi en vue “d’améliorer” la législation pour lever les freins à “l’innovation”, on a effectivement intérêt à passer notre chemin discrètement.
Moi je suis pour remplir ce putain de formulaire, je comprends pas trop l’intérêt de “passer sous les rardars”.
Que craints-tu au juste ?
Comment voudrais-tu qu’ils oblitèrent notre liberté actuelle ?
Ils ne peuvent pas changer le code de la monnaie, alors quoi, une attaque sybil ? Nous taxer ?
Je suis curieux de le savoir, parce-que pour moi remplir ce truc permettrait au pire, et c’est le plus probable, de ne rien faire … Et au mieux, bah de faire connaître la ğ1 auprès de personnes hauts placés, et peut être de nous faire une pub.
Après bon honnêtement je compte pas trop là dessus…
Peut importe ça c’est rien, n’importe qui, Fred à l’aide chaud donc il peut ptetre le faire, sinon dans axiom-team y’a des gens très bon pour ce genre de truc (remplir des dossiers).
Ah mais je n’ai pas du tout envie de prévenir Bercy qu’ils vont devoir repenser à devenir une boite de crowdfunding
Je crois plus à l’action discrète qu’aux formulaires…
La Ğ1 est faite pour être internationale, ou du moins, internationalisable. Elle fait partie (à mon sens) d’une démarche de création d’un État alternatif pouvant coexister avec celui déjà présent. Quel est son lien avec le gouvernement français, ou avec l’ensemble des personnes étiquetées “français” (ce qu’ils appellent la nation), à part qu’un des concepts clés ainsi que la majorité des membres, contributeurs et machines sont ici où viennent d’ici ?
À part si on tombe dans un totalitarisme qui arrêterait systématiquement chaque nouveau membre de la WoT, à quoi cette déclaration servirait au gouvernement ? Ils pourraient réglementer les échanges comme aux USA avec le bitcoin, et nous n’aurions qu’à anonymiser les transactions. Pour la question des aides publiquesétatiques pour les contributeurs, je ne sais pas pourquoi mais je n’y crois pas trop…
Oui je crains la taxation, voire une loi pour forcer la ML à s’arrêter. Qui dirige la France ? L’UE. Qui dirige l’UE ? Les banques et la finance. Qui est président ? une créature de banquier. Ces gens vivent de la dette, la ML est un moyen de s’en affranchir. Si la ML grandit on sera ennemi n°1, pas la peine de se faire remarquer avant l’heure, mais ce n’est que mon avis de paranoïaque. Je suis toujours paranoïaque avec l’État.
Si ils cherchent vraiment à interdire l’usage ou taxer les ML : pas besoin de se déclarer pour qu’ils les remarquent (surtout si on fait de la com et des rencontres dans des lieux publics comme aux RML12) ; ils n’ont pas besoin du formulaire pour le faire.
Il y a des reflexions à tous les niveaux (France, UE, OCDE) pour savoir quel statut donner aux cryptomonnaies. Est-ce un patrimoine ? Est-ce taxable ? Comment capter la TVA ? Quel taux appliquer pour recevoir ces taxes en UNL, etc…
Aucun État ne veux “freiner l’innovation” et se retrouver à la traîne sur la blockchain, mais ils veulent garder le contrôle où il est (sous prétexte d’empêcher les gens de faire n’importe quoi, ce qui pourrait être louable si c’était si vrai que ça).
Je suis pour les impôts et les taxes, mais on sort complètement des clous : la Ğ1 ne veux pas s’échanger en UNL, elle n’en a pas besoin, là où le bitcoin par exemple est majoritairement spéculatif.
La spéculation ne dérange pas les États, mais le changement de paradigme monétaire oui. Ils n’ont rien à gagner à écrire des règles fiscales arrangeantes, et c’est une innovation qui n’est pas bankable, donc pas à soutenir.
Alors oui, on communique, mais il y a peu de chances que le dossier arrive à Bercy si on ne leur colle pas sous le nez (je doute qu’il y ait là-bas beaucoup de militants libertaires, engagés, ou décroissants).
Nous n’avons rien à gagner à part prendre un grand coup de tapette à mouche.
Pour l’instant nous n’avons pas de poids et effectivement nous passons sous les radars.
Le temps viendra bien assez vite avant que l’œil de Sauron ne s’intéresse à nous.
En attendant continuons notre chemin l’air de rien.
Je suis également favorable à ce que les échanges en June entrent dans les clous au niveau légal, notamment sur la soi-disant “valeur ajoutée”. Mais ça se fera dans un cadre plus général sur les cryptomonnaies.
Il me semble en revanche néfaste pour le développement de l’économie sous monnaie libre, d’aller dire à Bercy droit dans les yeux : “les copains, on prend le contrôle de la création monétaire entre citoyen.ne.s et en court-circuitant tout ce que vous connaissez”. Il y a un gros retour de bâton à se prendre.
Être favorable à la taxation des échanges et aller informer l’administration qu’on utilise et promeut un système monétaire où elle va devoir changer radicalement sont deux choses tout à fait différentes.