Je suis tout à fait d’accord, mais je me pose la question de la granularité :
- Plus on diversifie les mécanismes en fonction des situations, plus comprendre les mécanismes de gouvernance devient une expertise et donc moins accessible au plus grand nombre, mais plus il est possible d’avoir des mécaniques finement adaptées aux situations.
- Plus on fait simple et universel, plus c’est inadapté aux situations spécifiques, mais simple à expliquer et comprendre.
Une autre problématique est technique :
tant que le document est un texte dont le contenu n’est pas distinguable par une machine, changer ce texte d’une manière ou d’une autre ne peut être évalué que par des humains, seul “changer” peut-être évaluer par les machines. Du coup, j’aurais tendance à diversifier les groupes ayant des responsabilités spécifiques, et associer une licence spécifique à chaque groupe comme moyen d’adapter en fonction des situations. De plus, autant il est facile d’expérimenter des gouvernances humaine décrite par des licences, autant implémenter de nouvelles mécanique technique de constitution de groupe/collège/commité/collège, par cooptation/certification, par tirage au sort, par vote, avec x ou y mécanisme de quorum nécessite des implémentations chronophage si on veut le faire avec la fiabilité d’une gouvernance on-chain. Tant qu’on fait semblant d’avoir tel mécanique de gouvernance, en la simulant via une autre, on peut tester facilement humainement des mécanique sans avoir à les coder. Exemple :
Tel comité est censé être tiré au sort :
- Une personne A liste les personnes éligibles au tirage, et y associe des nombres aléatoires uniques.
- Les personnes B et C sont dans des pièces différentes pour ne pas communiquer entre B et C.
- La personne A transmet à B les nombres aléatoire représentant anonymement le pool éligible.
- La personne A transmet la table d’association entre identité et nombre anonymisant à C.
- La personne B tire autant de nombres que de siège à pourvoir et publie la liste des nombres tirés au sort.
- Les personnes A et C publient leur table de correspondance sans avoir communiqué depuis le tirage au sort par B.
- Tout le monde peut vérifier que les tables publiées par A et C sont identiques, et que les nombres tirés par B en font partie.
- Le comité précédent certifie ceux tirés au sort puis se révoquent.
De cette manière, techniquement, c’est toujours une mécanique de certification, alors qu’humainement, c’est un tirage au sort.
Si le commité précédent ne joue pas le jeu, les résultats du tirage au sort étant publique, tout le monde peut constater qui du commité précédent ne joue pas le jeu, et faire pression socialement pour qu’il applique la gouvernance choisie plutôt que d’abuser de son pouvoir.
C’est moins fluide que d’avoir la mécanique de tirage au sort implémentée en blockchain, mais ça permet de tester la mécanique de gouvernance sans attendre l’implémentation technique.