M1, M2, P, X et Y étant ?
Je suppose M1 et M2 : masses monétaires appartenant à 1 et 2
P(M) : valeur de M
X, Y : des points de l’espace.
J’ai un peu de mal à voir pourquoi une valeur ainsi définie devrait être uniforme dans l’espace. En revanche, je veux bien un ou deux des nombreux exemples dont tu parles. Si A a 10 unité d’une monnaie quelconque et B vingt, B pourra bien acheter deux fois plus de chose que A ? En un même lieu et temps donné du moins. À moins que le vendeur, fasse ses prix à la tête du client.
Le module galilée je ne connais pas. Je jette un coup d’œil dès que j’ai le temps.
Affirmes-tu quoi ? Quel rapport entre ce que je dis et le fait qu’il y ait quelque prêteurs qui ne trouvent pas emprunteur ?
Je ne prétends pas comprendre à la perfection l’économie en général, ni la TRM en particulier, et je suis prêt à admettre des erreurs d’interprétation si elles sont correctement expliquées. Mais sur le coup soit c’est de la mauvaise foi, soit tu as écrit un peu vite. L’existence du prêt est parfaitement avérée, et pour que le prêt existe, il suffit qu’un prêteur trouve un emprunteur. Il n’y absolument pas besoin que tout prêteur trouve un emprunteur.
De plus il est parfaitement possible que quelque chose de non avéré puisse remplir une fonction. Un réacteur à fusion nucléaire peut permettre de produire de l’énergie. C’est pas demain la veille qu’on en aura un en état de marche. D’abord on définit ce que l’on veut faire (dans notre cas « épargner »). Ensuite on essaie de trouver des solutions susceptibles de fonctionner (donc typiquement on évite d’invoquer Grabriel), ensuite on essaie d’implémenter une de ces solutions (trouver un emprunteur par exemple). Qui peut éventuellement ne pas fonctionner.
Bref, du coup je n’arrive toujours pas à suivre ton raisonnement. Apparemment le point sur lequel on est pas d’accord, c’est que pour toi, le pouvoir d’achat de ton épargne ne tends pas vers 0 (où vers la moyenne de la toile si on inclut les dividendes) au cours du temps ? Si c’est ça, il y a effectivement inutilité de prêter. Et ce serait plutôt les emprunteur qui risque de galérer à trouver quelqu’un. Par contre il me semble que ça implique que l’inflation soit décorrélée de la masse monétaire en circulation. Je veux bien admettre des décorrélations ponctuelles dues à des événements particuliers (crises, guerre, réforme économique). Mais une décorrélation générale. Surtout que dans sa TRM, Laborde suppose tout le long une inflation exactement corrélée à la masse monétaire. C’est même un de ses argument pour critiquer l’euro dont les taux d’inflation seraient maintenus artificiellement bas par rapport à la création monétaire.