Monnaie libre et réserve de valeur

Non. Exemple A possède 90 UNL et B 10 UNL, pour acheter des tomates l’un à Paris l’autre au Maroc, B a un pouvoir d’achat de tomates bien supérieur à A.

Sous cette restriction, cela pourrait arriver, mais ce n’est même pas sûr, car selon sa connaissance B pourra avec 10 UNL trouver un moyen inconnu de A, au même lieu au même temps, pour acheter plus de tomates que A.

Donc même sous cette restriction (qui déjà invalide toute affirmation générale jetant ainsi aux orties le concept), la chose n’est pas avérée.

A moins que le client B ait un moyen d’obtenir ses tomates par un autre moyen inconnu de A.

Le prêt entre A et B, si tant est qu’il existe ne fait aucunement “réserve” de quelque valeur que ce soit pour C, ni a priori, ni dans tous les cas, ni indépendamment des valeurs de référence de C R(C), R(A), ou encore R(B), qui n’ont aucunement nécessité d’être égaux.

Il n’y a donc pas de “réserve de valeur”. Il y a croyance d’une possibiilité de “réserve” de quelque chose de parfaitement indéfini qui dépend de l’observateur. Donc affirmer “ceci est une réserve de valeur” ne concerne que le tenant de l’affirmation et a-priori personne d’autre, ni dans l’espace, ni dans le temps.

Le “pouvoir d’achat” est relatif. Il est donc absolument faux de dire que “le pouvoir d’achat converge vers la moyenne”. Ceci est confondre deux choses qui sont bien distinctes :

  • La quantité relative de Ğ1 tend vers la moyenne des Ğ1 (ce qui est vrai, mais nul “pouvoir d’achat” ici).
  • Le “pouvoir d’achat” qui est relatif.

Par exemple les tomates coûtant 1 DU / Kg (t1), peuvent tout à fait valoir 100 DU / Kg (t2) pour tout un tas de raisons, et donc le pouvoir d’achat d’une moyenne relatives de Ğ1 qui vaut environ 3700 DU, sera de 3700 kg (t1) alors qu’il ne vaudra que 37 kg (t2), alors bien qu’on ait “convergé vers la moyenne” en DUğ1, le pouvoir d’achat relatif de tomates aura décru. Il aurait tout aussi bien pu croître à 5000 kg tout aussi bien, par quel genre de truchement prétendrais-tu connaître l’évolution d’un prix, et donc le pouvoir d’achat relatif ? Ou bien prétendrais-tu qu’il existe un pouvoir d’achat absolu ?

Jamais il n’a fait une telle chose, d’où vient cette affirmation intempestive ?

Il y a confusion dans cette phrase entre l’euro qui est la monnaie et “les taux d’inflation” (de quoi ? de la masse monétaire ? des prix ? le cas échéant des prix de quoi exactement ?).

Comment pourrait-on avoir des “taux d’inflation de l’euro maintenus artificiellement bas” ? S’il s’agit de l’inflation des prix, alors il convient de préciser de quels biens économiques on parle précisément, s’il s’agit de l’inflation de la masse monétaire il n’y a pas corrélation avec l’inflation du prix d’un bien en particulier, et prétendre qu’il y aurait un lien avec l’inflation des tous les biens pris ensemble supposerait que l’on connaisse “tous les biens”, ce qui serait nier l’inconnu et l’innovation.

Jamais il n’a parlé en ces termes parce que ces termes sont totalement flous.

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