Oui et non. Certes définir et développer un ensemble conceptuel donné différent d’un autre ensemble conceptuel est un choix qui en tant que cause produit des effets.
Mais le fait de s’intéresser ou non, et le cas échéant adopter ou non tel ou tel ensemble conceptuel reste une liberté individuelle, en prendre conscience est fondamental.
Il ne s’agit aucunement d’une “proposition”, il s’agit d’affirmation, que l’homme conscient l’étudie, l’évalue, décide que c’est bon ou pas, l’adopte ou pas, est de son propre chef. Ainsi quand j’écoute une musique je n’y accole pas le faux terme “tiens voici ce son que l’on me propose”, j’écoute c’est tout, si j’estime que ce n’est pas bon, j’éteins ou je fais autre chose.
Oui il est possible de justifier une distinction. Mais qu’est ce qui va distinguer telle ou telle justification, qui ne soit pas elle-même soumise à la nécessité d’une justification ? Hmmm !?
Aucune preuve absolue d’isotropie de quoi que ce soit n’existe nulle par. Si par contre un individu a adopté l’attachement “ce milieu est isotrope” alors il raisonne sur une base préalablement établie pour lui, et uniquement pour lui.
C’est en fonction du lieu où il veut se rendre que l’homme fonde son espace conceptuel d’où découle le raisonnement qui établit son jugement.
De sorte que c’est bien en fonction de l’effet souhaité que l’homme conscient réalise la mise en place des causes et des conditions qui produiront cet effet.
Que penser de l’homme qui, souhaitant allumer une lampe à huile, passerait son temps à saler des poissons pour le réaliser ?