À quoi sert le quantitatif? :-)

Pardon ?

Je pointe juste le fait que, dans le module Galilée, j’ai pu voir qu’il n’existe pas “un prix” mais des prix, et que donc on ne peut pas tirer de conclusions sans préciser dans quelle monnaie.

Maintenant tu dis qu’il te paraissait évident que vous parliez du prix dans une monnaie libre donnée, soit, et je te réponds que c’est en effet tellement évident que toi-même tu dis :

Or, on n’a jamais observé de marché boursier en monnaie libre, tu tires donc des conclusions à propos d’un prix en monnaie libre en te basant sur un exemple en monnaie dette.

Ce n’est donc pas si “évident” que ça que vous parliez dans une monnaie libre, puisque toi-même tu as dévié dans une autre monnaie (peut-être sans t’en rendre compte).

edit : cela dit, ce n’est qu’une réponse de ma part, je ne sais pas ce que voulait dire Galuel plus haut.

J’ai donné déjà 3 pistes précises à réaliser et publier pour commencer à poser quelques bases insuffisantes mais nécessaires. On ne peut pas raisonner de manière cohérente et approfondie sans des bases bien comprises.

Donc, sauf erreur de ma part voici une comparaison des prix du M Carré à Paris, du prix de la baguette de pain et du prix du Bitcoin en Euros. (Ces graphiques permettent de voir les évolution pour les comparer, mais les valeurs ont été adaptées pour s’adapter à l’échelle)

Et donc en superposant tout, avec une adaptation à l’échelle (toujours). On peut voir une évolution « des » prix du mètre carré à Paris, en Euros, en Bitcoin, et en baguette.

Bon, après c’est juste pour le plaisir de voir que l’on peut afficher le prix du mètre carré en baguette de pain. Les échelles sont adaptées, et c’est pas super intéressant de voir ces évolutions là, qui sont très différentes les unes des autres sur le même graphique. En effet, c’est intéressant de voir l’évolution de prix en Euros d’une baguette de pain, et de voir que je me suis trompé car la consommation de pain a drastiquement chuté depuis 1 siècle.

J’espère ne pas m’être planté.

Mais ça démontre bien, comme les modules Galilée ou Bresson, que « le prix » ne veut rien dire.
comparaison-baguette-immobilier-bitcoin-2.ods (46.4 KB)

Je ne comprend pas pourquoi les prix en Bitcoin valent 0 passé l’année 2013 ?

Ils valent environ 200… c’est l’échelle qui n’est pas terrible.

Très bonne réalisation !

Il faudrait que tu notes les prix depuis 2005 (je n’ai pas choisi 2005 par hasard).

Pour les échelles, choisis l’échelle logarithmique pour l’affichage, ainsi tu n’iras pas à 0.

Je n’ai pas les données sous la main, et je n’ai récupéré que ces données là.
Mais si tu sais où les trouver, je remplirai le tableau :slight_smile:

Tout est là pour le bitcoin et pour le reste tu les as déjà.

En faisant une liste des valeurs résultante de LN() des listes existantes?

Ca donne ce genre de choses s’il n’y a pas d’erreur. En faisant un LN(toutes les valeurs), ça donne ces résultats là.

Et les fichiers ods aussi.

btc-usd.ods (48.1 KB)
comparaison-baguette-immobilier-bitcoin-3real BTC.ods (68.5 KB)

Je ne comprends pas moi dont la monnaie est le bitcoin ! Entre 2005 et 2009 les valeurs metre carre et baguette ont disparu ?

1 Like

Si le référentiel n’existe pas (encore), alors les valeurs n’existent pas (ou ne sont pas visibles de ce point de vue).
Bon exemple oui.

Magnifiquement dit !

En effet, on peut affirmer conformément à la symétrie spatio-temporelle : “ce qui est dans le temps est comme ce qui est dans l’espace”.

S’il y a donc des moments où, l’unité de mesure étant absente, on ne peut pas mesurer, il existe aussi des endroits dans l’espace où, l’unité de mesure étant absente il est fondamentalement erroné de croire que l’on peut y mesurer quoi que ce soit.

L’action de mesurer n’est pas une action neutre. Dès lors la création d’une unité de mesure nouvelle est une action triplement non-neutre : elle révèle ce qui était non-vu, elle transforme aussi l’existant par le champ d’action nouveau qu’elle permet, enfin, elle ajoute quelque chose à l’existant, sans rien détruire.

Un exemple que j’aime bien : les lunettes à CO2. Assez surprenant je dois dire :slight_smile:

Désolé de déterrer un vieux sujet mais j’avoue être troublé. Dans cette vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=kvjstlFaxUw) Stéphane Laborde oppose à raison à ses interlocuteurs, qui prétendent qu’il s’agit d’une monnaie fondante, qu’il faut raisonner en relatif.

Pourquoi alors dire que la comptabilité doit être effectuée en quantitatif ?

Comme cgeek l’indique “il est possible de faire une comptabilité relativiste, simplement on ne doit pas s’attendre à pouvoir y appliquer les mêmes règles que la comptabilité classique puisque l’addition classique n’y fonctionnera pas. C’est un autre espace de calcul.”

De la même manière que des mathématiciens ont créé i lorsqu’ils en avait besoin il est possible de créer les axiomes d’une comptabilité en relatif et ne tenir compte que du DU. Ce qui est d’ailleurs la seule solution pour moi surtout pour les entreprises. Je ne vois pourquoi une masse monétaire constante en DU (ou par rapport au nombre d’individu) ne se suffirait pas à elle même.

1 Like

Problème de spécialiste ou citoyen lambda?

Parce que l’addition ne fonctionnera pas ! Voilà la raison. Mais on peut aussi s’y faire à condition de revoir toutes les règles comptables connues revues en relatif. A voir le coût induit…

1 Like

Bonjour,
Je vais continuer à jouer mon rôle d’incompétent notoire, en vous donnant mon point de vue de sur le peu que je comprends de la question.

Ayant connu les années 70/80 en France, je me souviens qu’à l’époque l’inflation ne devait pas être loin des 10%. Cela ne semblait poser aucun problème philosophique aux comptables de l’époque. Je crois commprendre que l’utilisation de l’addition est inexacte “dans l"absolu” dans un système relatif, mais on voit bien que cette approximation a déjà fonctionné au quotidien. Le fait qu’une baquette valait 1FR au début de l’année et 1,10FR en fin, était une normalité. La comptabilité utilisant un échantillonage par jours retranscrivait cette relativité par petit paliers successifs, certes un escalier, pas une courbe. Et quand les choses “s’emballent”, rappelez-vous comment on résolvait le problème : nouveau franc (/100)… Même si je pige pas tout, il me semble que l’histoire du prix est un faux problème car si on passe au DU. On commencera à parler en quantité de DU et la notion de prix disparaître au profit d’une notion de valeur exprimée en fonction du DU. Certainement, pour des raison pratiques on aura intérêt à utiliser une unité assez petite, une fraction de DU pour que cette valeur de la chocolatine reste petite mais simple à utiliser.

1 Like