Ils le sont, sans aucun doute, il faut bien vendre sa salade, attirer les spéculateurs et impressionner le grand public.
Mais pour avoir moi-même bossé dans l’IA il y a 20 ans, et avoir suivi le domaine depuis, je vois assez bien les progrès exponentiels du domaine, qui d’ailleurs à chaque fois défient toutes les prédictions qui avaient été faites quelques temps auparavant. C’est pour ça que je dis qu’on rigole aujourd’hui de l’IA qui arrive à peine à dépasser le singe, mais on ne se rend pas compte que ses progrès sont exponentiels.
Au final, pour en revenir entre la différence entre l’animal et l’homme, il y a pour moi une différence uniquement quantitative mais les « progrès » (pas de jugement de valeur ici, juste un constat purement quantitatif sur sa capacité à comprendre et transformer le monde) de l’homme sont exponentiels (disons à partir de la maîtrise du feu, donner une date est arbitraire de toute façon, puis explosion des capacités par effet boule de neige), ce qui le « distingue » du reste du monde animal. Il n’en reste pas moins que la différence reste juste quantitative. C’est la même chose pour l’IA, mais l’échelle de temps est toute différente. Il y a eu plus de progrès (je parle en terme de « capacités » de l’IA à faire des choses intéressantes de manière non supervisée) dans les 5 dernières années (on pourrait même dire dans les 2 ou 3 dernières en fait) que pendant les 40 années précédentes. Si ça c’est pas de l’effet boule de neige…
… et pour ceux qui l’auraient loupé, ça serait obligatoire pour tous à partir de 2020 : Big data meets Big Brother as China moves to rate its citizens | WIRED
Elle a pourtant une définition claire définie par les 4 libertés. Or un esclave par définition ne jouit pas de l’utilisation des ressources de manière équitable (ou alors ce n’est plus un esclave).
Tout-à-fait, c’est d’ailleurs l’hypothèse faite à la fin du livre, puisque les auteurs sont des scientifiques. Mais jusqu’où vont les implications de cette « physique inconnue », j’ai l’impression que c’est le trou du lapin d’Alice…