La question du pourcentage est difficile à définir :
- quel pourcentage des exprimés “pour” au minimum ?
- quel pourcentage des exprimés “contre” au maximum ?
- quel pourcentage des membres exprimé au minimum ?
- quel proportion de “pour” par rapport au nombre de “contre” ?
- quel évolution des proportions entre deux dates ?
- @HugoTrentesaux a évoqué au RML18 une approche géographique plutôt qu’en pourcentage : est-ce qu’il y a des avis exprimés dans tous les groupes locaux ? Pour identifier les endroits ou l’information n’arrive pas et où il y a de gros risques de perdre les gens simplement parcequ’ils ne sont pas au courant. La variante non géographique, mais se basant sur les distances dans la toile de confiance marche aussi pour cet enjeu (y a t’il des réponses au sondage parmi mes certifiés ou certifieur pour s’assurer que si je suis perdu il y ai du monde capable de me répondre)
Ce que j’imagine personnellement, c’est de commencer un sondage sur la question, sur lequel il soit possible de revenir pour modifier ses réponses.
1 mois après avoir lancé ce sondage, s’il a plus que 100 votes, on note un instantané des résultats.
S’il y a moins de 5% d’opposition, et plus de 50% d’approbation (et entre deux des gens qui ne savent pas trop et qui suivent), selon moi, on peut essayer de faire mieux, mais ce n’est pas grave si on n’y arrive pas.
Si au contraire il y a plus de 5%, voir plus de 20% d’opposition, là il me semble important d’en faire quelquechose. Dans ce cas :
- première phase comprendre les objections, est-ce de l’incompréhension dans quel cas identifier là ou il y a confusion permettra de mieux communiquer pour lever ses incompréhension… Ou s’agit-il de désaccord de fond, dans quel cas il faudra réfléchir à comment prendre en compte ces désaccords pour essayer de contenter tout le monde sans pouvoir prétendre y parvenir.
- régulièrement (chaque semaine par exemple, en continuant à communiquer sur le sondage) on reprend des instantanées des résultats du sondage.
- quand on voit apparaitre une courbe en S de baisse du pourcentage d’opposition, c’est qu’on a fait l’essentiel de ce qu’on pouvait faire pour embarquer tout le monde, c’est donc le moment de migrer.
Pourquoi une courbe en S plutôt qu’un seuil à atteindre ?
L’idée, c’est que parmi les oppositions, certaines peuvent facilement être levées (les incompréhensions notamment), on aurait tort de s’en priver. Parmis les oppositions de fond, certaines peuvent probablement être levé en intégrant les besoins associés, mais probablement pas toutes. Enfin il y a les oppositions identitaire (dans ce cas ce n’est pas le fond de l’objection qui est important, mais le fait de s’opposer qui apporte reconnaissance, validation, notoriété… bref qui est précieuse pour la personne, peu importe le sujet de l’opposition) et ces oppositions-là, nous n’y pourrons probablement rien si ce n’est nous épuiser à essayer d’y faire quelque chose.
Ne sachant pas quel pourcentage des oppositions sont de quelle catégorie, ce qui me semble le plus pertinent, c’est de se baser sur leur évolution : si les oppositions restantes sont indéboulonnables, alors c’est qu’on a fait de notre mieux.
Pour la partie Cesium, de ce que j’ai compris, ce qui se profile me parais très pertinent comme approche (en tout cas, je n’imagine pas comment on pourrait faire mieux) :
- une mise à jour automatique vers la nouvelle version Cesium² pour que les sens avis puissent suivre le mouvement sans effort.
- la création d’une application “Cesium classique” ou “Cesium V1” qui elle continue de fonctionner avec le réseau Duniter V1 pour que les personnes opposées au changement ai le choix et ne soit pas pris en otage.
Pour autant, l’équipe technique actuel ne mettra vraisemblablement pas son énergie à maintenir/ corriger les bugs des versions V1 une fois passée en V2, donc les inconditionnels de la V1 devrons à long terme soit se former, soit s’entourer d’une nouvelle équipe technique.
Comment est prise la décision ?
- pour la partie Cesium : C’est @kimamila qui a la main sur l’application dans le play-store, donc en dernier recours, c’est lui qui décide pour cette partie.
- pour la partie Duniter, quand les dev seront techniquement prêts, s’ils préconisent la migration (ce qui ne sera peutêtre pas tout de suite le cas si coté communication il y a encore beaucoup de confusion), ce qui fera que cette migration aura techniquement lieu ou non, ce sont les forgerons (sachant que nombre des dev sont également forgerons, mais qu’il y a moult forgerons qui ne sont pas dev). Si les forgerons font tourner la V2, alors cette dernière existera. S’ils arrêtent les serveurs de la V1, alors elle n’existera plus.
Enfin, il y aura aussi les comportements utilisateur en matière de mise à jour ou non mise à jour (ou installation de la version dédiée à rester en V1) qui impacteront la migration également.
Voilà ma compréhension des rouages coté migration.