La liberté des choix

La question équivaut à demander en quoi l’aérodynamisme concerne une réalisation de vol libre. L’histoire nous informe que la formulation de la portance (les flux dynamiques de l’air) n’a été envisagée qu’en 1920 quand les premiers avions dataient de 1900. Au début on s’envolait au pif mais on a vite été concerné par le milieu (fluide) de ces évolutions dynamiques. Ce n’est donc pas une plaisanterie de demander en quoi la dynamique économique concerne la réalisation d’une monnaie. D’une dynamique économique résulte une industrie si le mot (qui nu ment) se vêt de la signification ; et la signification se tresse au chiffre de la finance. Si une monnaie, fut-elle libre et P2P, est aussi concrètement importante que de voler en l’air, il faut donc détailler le motif de l’économie psychique, si on ne veut pas s’en tenir aux avions qui volent sans qu’on sache pourquoi. On entre dans le détail qui pénètre les lois mentales à l’origine de la distribution de l’argent* :
Le P2P est un mode relationnel attaqué. Il est au principe de l’Internet qui ne cesse d’y opposer une centralisation. Un paradoxe demande “Pourquoi?” ; l’analyse répond du schéma https://forum.duniter.org/uploads/default/optimized/1X/9409296e5ce2d2b0163ac46577e9ea2e33597afc_1_690x316.JPG où l’on voit la relation P2P écrite (en “relation imaginaire” entre a et a’). On en trouve une description plus détaillée dans le forum Théorie des procédures de certification d’identité . Ce schéma met l’accent sur le ‘produit’ de ladite relation et ce n’est pas ce qui concerne au premier plan un réseau Internet de liberté, d’abord concerné sur le partage et l’éparpillement (décentralisation). Mais à ce chef il renseigne sur les résistances au développement du réseau, qui ne tiennent pas qu’au fait que les gens soient méchants ou cupides. La relation duelle (a-a’ ; P2P) aux prémisses de ladite trine (trois producteurs, trois prisonniers) le montre de sa structure.
Cependant troisièmement et non des moindres, l’agressivité, terrible et portée à l’extrême dans la catégorie humaine qui attaque immédiatement le moindre étranger ou occupant de son territoire, concerne évidemment l’accueil qui est fatalement fait à toute réalisation, notamment celle d’une monnaie libre. Il serait fâcheux qu’à la fin de sa réalisation elle n’eut pas évalué cette agressivité qui interdirait forcément sa réussite. Si on voulait nuire à la monnaie libre, on la développerait en négligeant ses charges de corruption (comme si on voulait faire voler un corps en négligeant la force de gravité). La réalisation pratique d’une monnaie, réclame un exercice psychologique spécialisé - ce qu’intuitivement les busons qui usent de la propagande ont toujours employé («Employez mes monnaies, sinon Memmon vous la met sur le nez!» http://www.dailymotion.com/video/x2puedj_la-trm-pour-les-enfants-presentation-sozi-v-1-0-0_school min: 12:31). Mais au lieu d’employer l’hypnose, comme la psychanalyse est la branche de la psycho qui déchiffre l’intégration de la relativité dans le mental humain, elle est particulièrement affine à l’examen de ce climat d’agressivité. Elle ajoute par conséquent, à la connaissance de la monnaie comme chose, et à sa structure, son intelligence d’inscription.

( * synth: http://www.lasainteethique.org/leparti/2016/htm/20160521102400_TRMetSARTREetLACAN.html#20160612095700 )