Théorie des procédures de certification d'identité

Etant donné:

  • notre temps de vie limité 1)
  • la sous-partie de 1) qui constitue le temps de cerveau éveillé et conscient 2)
  • la sous-partie de 2) qui constitue le temps où nous pouvons effectivement travailler sur nos projets 3)

Alors vous comprendrez que pendant que vous nous lisons durant 3), nous ne faisons pas autre chose et ne pourrons plus jamais faire autre chose pour ce temps de vie qui a été consommé, et notamment nous ne participons plus de la réalisation de notre objectif pendant ce laps de temps, qui est infiniment précieux. Et donc :

Bien sûr que si, vous entravez la mise en oeuvre effective puisque, le temps que nous passons à vous lire et vous répondre, nous ne le passons pas en mise en oeuvre.

Et donc, non pas que nous ne voulions pas élargir notre “champ de valeur”, mais plutôt on n’a pas non plus que ça à faire de vous lire. Comme vous le dites très justement, on a déjà été bien plus patients avec d’autres interlocuteurs, on a vu l’immensité du temps perdu comparé à ce qu’on y a gagné, on a compris.

En conclusion, même si je voulais entendre votre analyse, je me rends compte que je n’ai pas le temps de m’y intéresser davantage, et que sa compréhension ne me semble pas indispensable à la réalisation d’une monnaie libre.

Mais pour ceux des autres qui voudraient creuser le sujet, vous avez déjà donné plusieurs liens permettant de vous rejoindre. C’est donc très bien, il me semble que nous avons là suffisamment d’informations pour décider de creuser davantage le sujet ou non.

Bien à vous.

Oui, c’est un argument rationnel et tout à fait recevable.

Si tu entends par “réalisation” les impératifs qui sont les votres avec la mise en place immédiate du deuxième test et toutes les contraintes et autre concentrations qu’elle nécessite, sans compter la nécessaire promotion pour le plus large ralliement à la démarche qui permettra d’étoffer la validité du test et tout cela pour une petite équipe, alors, dans l’immédiat, je suis d’accord, cela n’apporte rien (quoique, si on s’y intéresse, c’est aussi pour être amené à en faire la promotion dans notre entourage…).

Maintenant. Supposons que la TRM soit une vraie bonne idée. Supposons que sa mise en place assiste à un afflux croissant de gens que cela intéresse, tôt ou tard, les infiltrations et autre tentatives de récupération et de détournement vont jaillir de tous côtés. Tout votre boulot, puisque libre, sera récupéré par les empapaouteurs de tous bords qui mettront avec leurs colossaux moyens de lavage de cerveau et de publicité. Et là, tu (vous) auras/aurez bossé pour rien et tu/vous n’auras/n’aurez plus que vos yeux pour pleurer. Quand ce moment arrivera, il n’est pas exclu qu’un ressenti d’amertume pointe son nez, que l’on constate que la réflexion sur le code aura eu quelques lacunes (merde ! trop tard…) et que rejaillisse de la mémoire deux têtes d’œuf qui avaient la prétention de quelqu’apports théoriques pour minimiser les risques d’une telle évolution (ceci dit d’ailleurs sans l’ombre d’un début de certitude ni d’autosuffisance…).

1 Like

Ce ne sera pas très différent de vous dans 40 ans, moment où vous ne serez plus là et disparaîtrez du même coup avec vos idées prétendument fondamentales sans avoir su effectivement les partager avec vos contemporains.

Bien sûr on peut arguer que c’est l’élève qui ne comprend pas, mais on peut aussi se demander pourquoi.


edit: j’aimerai dissiper tout malentendu à propos de Duniter : à aucun moment nous ne prétendons “révolutionner l’économie” ni “que ça marchera” ou encore “que cela annihilera la faim dans le monde et promouvra l’écologie”. Duniter est avant tout un outil permettant une expérimentation à l’instar du Bitcoin.

Et donc on ne promet rien du tout, on crée un outil pour essayer, observer, comprendre. On se fiche que l’on puisse promouvoir notre logiciel à ses proches ou à d’autres, on n’a rien à vendre. Ce logiciel est libre, qui plus est gratuit. Si d’aventure on arrive à des résultats intéressants, très bien. Mais ne pensez pas qu’on mise ici notre vie comme si “ça allait marcher”.

On produit. Comme toute production, cela passe par des étapes et on n’a pas construit une fusée avant avoir compris les mécanismes de propulsion. Donc pas la peine de nous envoyer des incantations maléfiques ou menacer des enfers. On en est pas à la fusée pour le moment.

Envoyer des incantations maléfiques ou menacer des enferts est de l’ordre de la mésinterprétation.
Là n’était pas mon intention.
La tension qui s’est trop vite instaurée dans nos échanges est contreproductive et n’aide pas à trouver les bons mots pour se comprendre.
Nous n’avons rien à vendre non plus ni l’intention d’imposer quelque vision à qui que ce soit.

Mais bon. C’est comme ça. Le fait de cette incompréhension d’aujourd’hui n’empêche pas d’espérer que la compréhension devienne possible un jour et je pense (tout en admettant pouvoir faire erreur) qu’elle amènerait des avancées intéressantes.

Une autre solution, ailleurs…
http://proofofindividuality.online/

1 Like

Hello @Chrisaiki , je n’ai pas compris tout le protocole de l’identification et son usage POI – mais je retiens qu’ils emploient Hangout. C’est aussi l’outil que nous employons. Cette question ici tient de deux bords, d’une part la question de l’identité vis à vis de la certification sakia (c’est le Topic) – mais aussi une sorte de dérive nous a mené à l’identité au principe de la TRM puisque le référentiel individuel humain est une clé de son principe. De mon point de vue (qui sera corrigé ou amélioré) la première clé de la TRM est son dividende universel localisé à chaque membre/humain de la communauté ce qui implique un coefficient de croissance. Il est deuxièmement nécessaire d’ « établir des valeurs limites et cohérentes d’encadrement » (sic) de ce coefficient/DU. Le hasard a pu être candidat (il joue un grand rôle dans l’animation de l’histoire, le climat, récoltes etc…) mais raisonnablement on aura préféré « l’homme qui est le seul fondement invariant de toute économie » (sic) et les choses, à ce stade, étaient encore simples. Mais dès la proposition suivantes elle sont ébranlées car « les hommes ne sont par ailleurs pas absolus non-plus » (sic) puisqu’ils sont limités par une durée de vie. C’est à ce stade que se pose la question de l’identification/individualité.Cette seconde clé se trouve à minima dans la certification sakia où elle assume déjà « one of the hard problems in crypto » comme l’exprime ton lien POI ; elle ne saurait pas être moins problématique dans la TRM où elle est cruciale. Elle est d’autant plus difficile que nous entrons alors dans le domaine sociologique, …//

( l’état catégorie petite tempête ayant saisi la communication sur le forum ; pour que chacun se trouve à l’aise dans ses manœuvres et travaux, j’ai déporté sur ma page générale d’exposé l’étude que je poursuis de la TRM http://www.lasainteethique.org/leparti/2016/htm/20160521102400_TRMetSARTREetLACAN.html#20160529105400 ; n’exposant ici que des points de repères et propos concernant la TRM hors Théorie psychologique )

A Right to Exist: Using Technology to Create Better ID Systems
http://www.coindesk.com/a-right-to-exist/

J’ignore si vous aviez eu connaissance de cette procédure réalisée il y a quelques années en Angleterre…?

Je ne suis pas certain que cela réponde à ce qui est recherché ici mais ça me semble fourmiller d’idées intéressantes et ça utilise également une reconnaissance pair à pair de gens proches géographiquement.
Peut-être que ça peut aider à avancer sur la bonne voie…

Voici un copier-coller du “goal” pour une idée rapide :

Goal
The goal of this project is to learn and layout a simple process for anyone in the world to create their own Private Passport Service that can be used to validate and prove the existence of other persons using nothing but available tools.
We will prefer open source where available and we will draw on the cryptographic tools like “Pretty Good Privacy” (PGP) which utilizes public key cryptography, and blockchain technology in the form of Bitcoin.
By doing this we aim to give people across the world the ability to grant one another World Citizenship by virtue of their being witnessed in space and in time. This witnessing can be documented with photography and video, that content can be signed with PGP signatures, hashed and timestamped. It can then be joined with Social Network Validation services like Onename.io & Keybase.io before being plugged in to more dynamic reputation systems.
First and foremost this is a learning exercise to discover whether the currently available open source cryptographic tools are up to the task of a global social network.

What this is not
This is not a Web of Trust or an attempt to build a dynamic reputation system. The aim with this project is to do one thing really well; to create an affordable ID Card that makes an unfalsifiable claim as to the existence of person. We will take a modular approach when scaling out in to areas such as identity management and smart contracts. This cannot prove that a person does not have multiple identities, but simply that they existed at a certain point in time.

@sercha apparement c’est le système qui a été retenu par bitnation.co qui comporte plus de 800 membres. (citoyens ?)
https://bitnation.co/world-citizenship-id/
etqui le propose aux réfugiés.
https://bitnation.co/refugee-emergency-response/

Ce que je trouve plutôt sympa…

C’est intéressant comme question ! :relaxed:

Lorsque Hamilton a terminé son imposant ouvrage sur les quaternions en 1843 et que ses contemporains lui firent remarquer qu’ils n’y comprenaient rien, il aurait répondu " ne vous inquiétez pas, dans quelques années , ça servira". Il faudra attendre les théoriciens de la physique quantique pour qu’effectivement sa théorie soit utilisée (si on peut dire !). Le record reste largement à Jesus Christ qui pourtant avait pris la précaution de reformuler “Aimez vous les uns les autres.” 2000 ans plus tard, les descendants continuent à se battre sur sa tombe. Il doit y avoir un truc avec l’amour, sa définition, son concept, je ne sais pas !

1 Like

Je ne critique pas le fond … d’autant que pour le moment il nous est totalement inaccessible pour tout un tas de raisons.

J’entends dire par ailleurs que ce qui caractérise la science au 21e siècle c’est l’interdisciplinarité - et l’orateur ajoute : c’est plus facile à dire qu’à faire ( dans les parages de la question de l’amour )

Ce serait dans le passage à l’acte que se situerait la difficulté ? D’après les classiques chinois, rapportés par Maciocia, c’est le rein qui abrite la volonté.
La psychanalyse a surement une tonne d’explications que nous n’allons pas comprendre… aie, aie, aie…:joy:

1 Like

Bon, ok, c’est clair qu’on ne peut pas avoir la tête partout à la fois.
C’est bien pour ça qu’on ne s’en sortira pas sans la machine, l’intelligence artificielle, et son codage…humain !.. et qu’il vous faudra un jour vous doter d’une gouvernance adaptée parce que vous n’aurez pas le don d’ubiquité.

Pour l’heure, et en espérant ne saouler personne, il me semble important aussi de signaler le projet MaidSafe, lui aussi en cours d’expérimentation, de grande toile internet sans aucun serveur centralisé sur le mode du peer-to-peer.
Ca grouille là aussi de bonnes idées (relatives, je sais !) et, si je le signale, c’est que deux post récents semblent aussi évoquer des solutions du côté de la sécurisation des identités. De plus, les matheux et informaticiens devraient y retrouver leur langage familier.

j’avais eu une idée … ça vaut ce que ça vaut … concernant les pertes de temps … “embaucher” pour faire un forum de “vulgarisation” … non ?

libertarianisme …?

Peut-être ne faut il pas chercher une “valeur” humaine ex-nihilo en Soi, mais la chercher dans la médiation aux autres, et je ne parle pas ici de “valeur” marchande (voir même d’échange) car il y a des sentiments qui ne s’échangent pas mais qui se partagent ou se respectent à priori sans nécessité d’être compris.

La valeur serait alors dans le collectif et non pas dans l’echange ou l’individu (quel drôle de “terme”).

Autre façon de poser le “problème” : “ne sommes nous pas des êtres sociaux ?”

Bien sûr que nous sommes des êtres sociaux… au départ, à la base, dans un passé désormais lointain.
Mais cette notion qui aurait dû rester “LA” valeur s’est faite terrassée par le monde auquel on attache désormais de la valeur : un monde d’objets. Alors ça ne choque plus que l’on fasse de l’humain un objet comme les autres, l’individu une chose, et les diverses choses, perdues, à se demander quelle peut-être leur valeur respective… le “semblant” absolu…
Désolé, j’suis un peu noir…

D’accord avec vous … soyons méfiant à l’égard des mondes “Terminator”