@ZKelper
"Ce résumé, je l’espère intelligible,…"
Peut-être que je peux me permettre mon grain de sel interprétatif dans le soucis de l’intelligibilité.
ZKelper est un spécialiste de sa matière. Comme tout spécialiste il se trouve dans l’obligation d’utiliser des termes propres à la spécialité en question. Cela se complique encore lorsque cette (j’avais frappé “dette” !!) spécialité a pour particularité de chercher la nature de ce qui se cache derrière l’apparence et que, dans notre monde d’apparence il faut relever celle de l’écriture, du mot, de la lettre. Et nous connaissons tous la difficulté de trouver les mots justes pour exprimer au mieux l’idée que l’on veut exprimer (le “mot-nu-ment” ou le “mot nuement”).
Ainsi, quand on a passé sa vie à réfléchir à ce rapport au semblant, dont celui du mot, cela produit l’effet d’un mode d’expression particulier qui est celui employé par ZKelper. Sa particularité tient dans sa densité, comme si chaque mot de chaque phrase était savamment calculé. Et nous ne sommes pas habitués à ce genre de lecture. Cela demande un effort que je comparerait pour l’exemple à ce que moi, non mathématicien, peut ressentir devant les formules mathématiques proposées par Stéphane dans la TRM ou mes difficultés à comprendre le discours des geeks ici !
Pendant que je rédige ce post (en étant interrompu par d’autres tâches) je vois que Chrisaiki a formulé ça à sa façon…
Je pressens derrière tout cela un Stéphane Laborde qui nous fulminerait : “Définissez les choses”…!
C’est ce que ZKelper commence à faire et donc avec des particularités d’expression qui nécessitent accoutumance.
Si je commence juste à faire mon effort de bonne conception de la TRM, effectivement un effort similaire va être à faire pour que les TRMistes et autres geeks pointus en informatique commencent à piger un peu mieux la quintessence des concepts de psychologie qui vont être introduits ici.
Alors, comment je peux essayer de faire avancer les choses à mon échelle ?
Ma particularité utile à moi là-dedans c’est que cela fait plus de trois ans que je me confronte aux propos théoriques de ZKelper. Et que je ne suis pas “spécialiste”.Cela peut me placer dans une sorte de position que je comparerait à une “interface utilisateur conviviale”
Faisons un essai par rapport au propos introduit :
Je partirais de mon expérience personnelle qui m’a mis sur le chemin de la psychanalyse pour faire avancer ma compréhension d’abord de mes propres raisonnements et façons d’être pour déboucher par la suite sur une compréhension meilleure du monde qui m’entourait. Ce chemin partait de l’intuition que tout ce qui était “visible” expliquait de façon très insuffisante des incohérences majeures constatées. Je pressentais des forces, situées ailleurs, dans un monde “invisible” d’une part et, deuxième prémonition, que ces forces étaient prépondérantes dans la causalité des événements. Il s’agissait donc des forces de l’inconscient. La psychanalyse est une technique particulière qui nécessite, à l’échelle individuelle, qu’un tiers (le psychanalyste) apporte son regard extérieur pour que la connaissance du “soi” intègre une vision pluss fine de l’origine et de la nature des forces en question.
Une analogie pourra être utile : c’est un peu comme de comprendre les effets de l’argent-dette sur l’état du monde aujourd’hui !..
Et donc, la démarche, à l’échelle individuelle, finit par produire une conscience particulière de la relativité du moi. Et c’est un préalable très utile pour commencer à appréhender ce qui est “hors moi” et agir dessus.
C’est un peu ce type de raisonnement appliqué ci-dessus à l’identité du groupe…
J’en ai assez dit je crois tout de suite…