Théorie des procédures de certification d'identité

Certainement oui.

Merci @greyzlii pour ta claire description de la problématique que traite Duniter dans l’identification des personnes. Avec Unefpe, nous effectuons un même traitement de cette problématique avec représentation des individus par clé etc… exple : https://apso.info et nous opérons par une technique, temporairement un peu similaire à la reconnaissance par pairs dont Duniter use, mais avec une formule future qui sera différente.

Dans ce qui nous intéresse, la notion d’individu n’est pas une donnée évidente – même (ou parce que) si elle établit la base de nos raisonnements. Sercha par exemple, qui est médecin, est fondamentalement questionné quotidiennement par sa définition. Personnellement psychiatre de surcroît je mesure aussi à quel point c’est une notion ambiguë , d’autant plus qu’on la perçoit comme évidente par nos sensations. Dans le cadre de grandes collectivités qu’à terme nous envisageons, on pourrait évidemment se servir d’un N° de carte d’identité, ou de sécurité sociale. Sercha me faisait remarquer qu’il y avait des bugs dans la SS, mais si je ne me trompe Duniter admet une marge d’erreur dans son protocole. Nous avons aussi l’exemple de la e-estonie qui n’existerait pas si une certaine sécurité n’avait pas fait ses preuves. Toutefois pour sa e-residency, il faut aller poser ses empreintes digitales à l’ambassade. On voit donc la grande difficulté pratique qui existe de toutes façons avec ce problème.

Si je ne me trompe, c’est ainsi qu’avec les Nouvelles Technologie, nous espérons acquérir d’autres protocoles ; et nous mettons nos espoirs dans des automatismes logiques traités à des puissances, vitesse et volume, qui fracturent nos vécus imaginaires quotidiens. Ces solutions de continuité sont occupées par nos machines ou nos calculs, en gros ce qu’on appelle la cybernétique. Tu me diras si je me trompe. Ainsi le défaut de coalescence entre le moi (c’est à dire l’individu social et de droit), et son organisme illimité et écologique, peut être corrigé en y substituant cette cybernétique sous la forme d’algorithme.

Pour « construire une communauté monétaire » (sic selon tes termes) nous devons donc nous rencontrer sur ces dénommés ‘algorithmes’. Tu m’informes que tu en as une notion particulière. Les trucs que je t’ai présenté portent le nom d’“algorithmes” à l’initiative de leur concepteur qui a été un des cybernéticiens majeurs du siècle dernier et qui était suivi par des milliers d’élèves, de disciples ou de confrères. Il fait actuellement partie des références mondiales de la pensée et son travail – qui avait flanché sur l’intégration du code génétique – s’était tenu solidement fixé à l’histoire des sciences et du symbolisme, notamment lors des traitements de la signification par l’algèbre. Au terme d’une trentaine d’années d’examens du gouvernement cybernétique de la culture il a, de manière réfléchie, identifié le terme classique – en cours de développement depuis plus de mille années – d’ ‘algorithme’ pour décrire les formules finales qu’il posait. Voilà pour ma part ce que j’appelle algorithme à la suite de ces siècles et grands nombre de gens. Tu parais annoncer qu’il existe une nouvelle définition du terme « algorithme » - à toi de dire ce qu’elle est et en quoi elle diffère des notions en cours de développement avec la technologie occidentale.

Tant la TRM sait-elle combien l’introduction d’une idée nouvelle, ou ne serait-ce même qu’une petite avancée (ou une vieille idée refoulée), rencontre de mauvaise humeur, de rejet, de silence etc… qu’elle ne pourrait être sans éveil au fait qu’introduire ici une petite avancée va provoquer des questions béotiennes et des silences boudeurs. Donc si ce n’est pas cette explication, c’en est une autre d’aussi bon aloi qui m’incite à continuer sur ce topic, même si, petit à petit nous en dévions, pour aborder une question plus directement engagée avec la théorie TRM elle-même.

Je confectionne une page en parallèle http://lasainteethique.org/leparti/2016/htm/20160521102400_TRMetSARTREetLACAN.html qui affiche et commente la vidéo suivante https://youtu.be/rgZ6TUmDGOQ – laquelle a aussi lieu d’être mentionnée ici parce qu’elle montre que la reconnaissance d’un être humain est toujours éloignée de celle de son corps. Par conséquent, identifier des individus dans un système monétaire réclame une certification complexe à laquelle les pairs ne suffisent peut-être pas (à moins que nous cherchions à identifier les ‘egos’ et, là, un nouveau problème, intersubjectif, se pose également). J’ai donc présenté dans cette vidéo les trois sources auxquelles les temps modernes peuvent puiser pour identifier les individus : la psychologie des reconnaissances, celle de la parole pour l’affirmation de soi, troisièmement la masse seule à pouvoir affirmer des ‘uns’.

Je n’ai rien vu ni dans la vidéo ni dans le texte qui parle de la TRM (à part citer son nom).

Psychologie amenée par qui si ce n’est par des pairs = des êtres humains ?

Amenée par qui si ce n’est pas des pairs = des êtres humains ?

Une masse de quoi si ce n’est une masse de pairs = une masse d’êtres humains ?

Je ne vois pas où tu vas dans ta démarche, mais tu ne parles pas de la TRM (qui ne traite absolument pas de “reconnaissance” nulle part, ce n’est pas son sujet), et concernant la reconnaissance d’individus je ne vois pas ce que tu veux exprimer.

  1. Tu as tout à fait raison, mais je précisais que le topic était celui des “certifications d’identité” pour l’inscription au programme sakia. Sont donc principalement concernés ici ce que c’est qu’une identité et comment on définit une identité humaine.

  2. Cependant il y a tout de même un lien direct à la TRM du fait de sa caractéristique majeure de choisir l’individu humain pour référentiel. Donc une définition de ce qu’est un individu humain est bien à propos. A priori on a l’impression que cette définition est simple. Mais il faut faire attention. Un spécialiste de la TRM comprendra tout de suite pourquoi. Car il a lui-même l’expérience du décentrement du sens commun qui prend trop facilement la notion d’argent pour quelque chose de sensément acquis. Or son examen montre que c’est une notion subtile, sujette à la relativité et autres phénomène ambigus. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour l’individu ?! C’est la même chose… : sa conception est problématique, en réalité et nécessairement. Il faut appliquer à l’individu la même exigence qu’à la monnaie.

2b) Le fait de choisir l’organisme (humain) dans les limites d’une durée de vie est un choix, certes premier, et probablement judicieux. Mais ce n’est qu’une probabilité jusqu’à preuve du contraire. Il est possible que ce choix ne soit pas le mieux adapté à la nature de l’économie. Je n’en préjuge pas mais, pour en juger, je commence par réfléchir aux définitions et caractéristiques de ce corps/individu. C’est une simple mesure de précaution et de démarche scientifique.

  1. Techniquement je précise encore que je reprends un traité qui n’est pas connu ici, dans le but de le confronter à la TRM. Par conséquent (puisqu’ici on connaît bien la TRM ici !) il n’est pas déplacé que je présente ce traité afin pouvoir les comparer – mais je confirme que c’est bien vis à vis de la TRM que je produis cet examen.

  2. Mais puisque tu dis bien que tu ne vois pas ce que je veux exprimer, je vais précipiter le mouvement ; mon examen sera beaucoup plus long et laborieux mais, voici donc en avance et sommairement… : J’ai écrit ce traité, m’étant rendu compte que le marxisme et l’économie en général faisaient l’impasse sur la Matière Première (il s’agit d’une question qui n’a pu éclore qu’avec l’écologie). Mon travail est donc principalement fondé sur la notion de matière première. Si je dois élaborer une dialectique de la TRM c’est sur ce rapport que j’en établirai une critique (peut-être, et d’ailleurs je le crois, pour revenir en seconde critique, sur le point de vue initial de la TRM mais en ayant rapporté du détour quelques notions, peut-être utiles). Je chercherai certainement à savoir pourquoi la matière première n’est pas choisie comme référentiel (elle est aussi universelle et partagée que l’être humain/individu). Voilà en gros – et le plus bref possible – un petit éclairage sur ma démarche. Je traiterai à présent les points que tu énumères, et aussi bref, ça ne me gène pas non plus tout au contraire, c’est ok ;

  3. a) non les reconnaissances psychologiques ne sont pas amenées par des pairs (sauf pour un transitivisme et un test/syndrome de Turing) – elles nécessitent une autre catégorie (qu’on appelle l’Inconscient ajouté auxdits pairs)
    b) non l’affirmation de soi ne se suffit pas non plus de pairs – elle nécessite une image (qu’on dit ‘narcissique’) – au demeurant, ça nous concerne spécialement car cette image est coordonnée à l’argent de sorte qu’une altération des régimes de l’argent peut la mettre en défaut.

c) non une masse n’est pas une composition d’individus ; c’est une fonction qui autorise la conception d’individus (individus économiques)

Bref : a) + b) + c) = le psychisme est une part intégrante de toute possibilité d’objectivation de l’économie si on veut que l’être humain soit compté dans les équations d’usage monétaire.

Parce que la notion même de “matière première” est définie par l’homme et n’existe pas économiquement sans l’homme. Il a existé (ex il y a 1 milliard d’années) ou existe (ex sur Pluton) de la “matière première” sans économie, et c’est bien l’apparition de l’homme qui fait exister l’économie, et rien d’autre. C’est donc bien l’homme qui est premier en toute chose qui le concerne, et pour le fondement plus essentiel et plus général que tout ce qui le concerne est conceptuellement défini par lui-même, les concepts n’existent pas en dehors de l’homme qui les crée, les comprend ou les utilise.

Point de vue relatif tout à fait justifié en tant que relatif, mais porté par un homme, cela rentre comme toute croyance conceptuelle (ou développement conceptuel, scientifique ou pas), dans l’ensemble des concepts relatifs. Cela ne concerne donc absolument pas la TRM.

Non. Point de vue relatif parfaitement justifié en tant que relatif mais intégré par la TRM dans l’ensemble des concepts relatifs.

Si je m’en tiens à l’enseignement du Bouddha historique par exemple, ces notions sont réfutées comme étant vacuité.

Point de vue relatif (et définition non-claire pour moi, je n’ai compris ce qu’est cette “fonction”, quel est son support, comment je peux l’observer, la tester, la vérifier…).

Définir des notions reste une liberté personnelle tout à fait justifiée d’un point de vue relatif, mais cela est intégré par la TRM dans l’ensemble des valeurs relatives (dont les concepts font partie).

A moins que tu ne prétendes amener ici des données absolues, non-relatives, exemptes de points de vues divergents entre les hommes !?

Question relativiste fondamentale :

Es-tu d’accord avec le fait que les hommes ne sont pas d’accord entre-eux ?

  • D’accord
  • Pas d’accord

Bref : il n’existe pas une notion telle que “le psychisme” qui soit une donnée invariante dans l’espace-temps humain. C’est donc une valeur relative, intégrée par la TRM dans l’esemble des valeurs relatives.

a) Nuance…
@Galuel « Il a existé (ex il y a 1 milliard d’années) ou existe (ex sur Pluton) de la “matière première” sans économie, et c’est bien l’apparition de l’homme qui fait exister l’économie » - Pluton a existé et existe avant l’humain ; un jour l’humain perçoit/voit Pluton et des changements considérables ont lieu en conséquence dans l’industrie humaine (des investissements dans des fusées et autre moyens d’extraction/production) par conséquent c’est bien l’apparition de Pluton qui cause une économie humaine.
Pour mettre de l’ordre dans cette ambiguïté, je réponds à quelqu’un qui demande pourquoi j’ai écrit “numérerre” (dans la vidéo). Je pense que nous avons assez de finesse pour exploiter les mots – j’ai voulu signifier là « nue mère erre » ; ce n’est pas une niaiserie. Tant que l’être humain, l’enfant de Maya, si nous parlons de bouddhisme, ne l’a perçue, la Nature a besoin d’être vêtue par un chiffrage et plus loin par un ouvrage (la matière ouvrée). Ce n’est pas un sophisme ; nous en avons l’exercice pulsionnelle également produit avec ce qu’on appelle une Scène Primitive.
Dans ce sens il existe un processus primaire, un chiffrage qui anticipe l’être humain et, si l’on veut, ils sont au moins synchrones.
Dans la TRM on entend dire : retirez l’humain, il n’y a pas de monnaie. Il n’y a aucune raison qu’on se prive de dire : retirez la matière première il n’y a pas d’humain (et si on envisage de référer la monnaie à l’humain – nous devons vérifier si nous ne disons pas : retirer la matière première, il n’y a pas de monnaie.
Je répète cependant que je ne juge pas à priori de la validité du référentiel individu humain, mais je l’examine et le vérifie à partir de notions que je précise au préalable (notamment ce que sont un individu et, autant, la matière première).

b) @Galuel « je n’ai compris ce qu’est cette “fonction” (à propos de la masse) » - comparaison : la notion d’espèce et sa fonction qui autorise la notion d’individus. Comparaison : peut-être aussi la notion de Masse monétaire – sans cette notion la monnaie est un troc ou un faire-valoir. Ainsi cette notion de masse introduite par Freud est-elle en 1920 une tentative de donner un substrat à sa théorie de l’Inconscient. Si on veut être précis, l’Inconscient, dans la masse, c’est l’Environnement (sens;écologique). A ce titre l’Inconscient peut être considéré comme relatif ( « dans l’ensemble des concepts relatifs » sic à propos de l’Inconscient )… mais enfin très proche de la prime erre (si je peux me permettre, ainsi que dupe erre ; les prémisses déjà dynamiques à l’être humain). J’espère que vous comprendrez ces jeux de mots, ils permettent d’aller vite et de parler clair à dire vrai.

Je persisterai donc à entreprendre un examen du statut de la matière première.

En effet oui, c’est bien l’observation d’un gros caillou qui influe sur l’économie des humains, c’est donc l’humain qui a affecté l’humain, Pluton n’a rien demandé.

Quant à affirmer que Pluton était là avant l’humain, cela suppose qu’il a existé un humain ayant définit “Pluton” avant l’apparition des humains, et donc qu’il a existé au moins un humain avant l’apparition des humains, ce qui est contradictoire.

De sorte que vous pouvez supposer que “la matière” était là avant l’humain, mais ce ne sera jamais plus qu’un point de vue tout ce qu’il y a de plus relatif.

1 Like

Je me permets une petite remarque: s’il est bien vrai que sans l’humain il n’y a pas d’économie, la matière première contribue à (et en tout cas transforme) l’économie. Pas de pétrole - pas d’échanges monétaires autour du pétrole, mais bien sûr des échanges sur d’autres «valeurs» relatives spatialement et temporellement, l’humain trouve toujours de quoi échanger, et bien sûr, pas que de la matière première. Son rejet total me paraît aussi un peu rapide du moins dans et le système dans lequel nous vivons (phase de transition à prendre en compte entre monnaies non-libres et monnaies libres - la matière première est une source de richesse qu’il faut prendre en considération à mon avis)… mais je n’ai pas encore terminé le livre sur la TRM faute de temps donc je me fais silencieux ces derniers jours sur le forum en attendant de voir la réponse à mes (nombreuses) questions dans la suite du livre.
L’état de mes réflexions étant que, pour être juste, la TRM redéfinirait totalement l’économie telle que nous la connaissons (de toute façon, on peut difficilement faire pire que ce qu’on a!), et est incompatible avec la simple notion de propriété (bon, je m’avance un peu vite - par manque de temps je jette un pavé dans la marre - désolé si ça peut paraître trop rapide).
Que de bonds de conscience à faire…

1 Like

Il faut rester cohérent. La TRM porte sur la monnaie, la relativité des valeurs et les individus.

La TRM ne dit pas “il y a valeur dans la matière première” ou “il n’y a pas valeur dans la matière première” ou “la matière première n’existe pas”. La matière première est un objet relatif à chacun. Et si un humain décide que la matière première n’existe pas, que seul le psychisme et l’ésotérisme existent, que tout est perception, c’est bien son droit. En tant qu’être humain, il est tout à fait libre de juger ce qui pour lui est valeur, ce qui ne l’est pas, ce qui l’est un peu ou beaucoup.

Et donc, comme la TRM ne porte que sur des valeurs relatives, décrire ce qui est valeur ou ce qui ne l’est pas serait incohérent.

Tu confonds cause fondamentale directe et cause secondaire indirecte, ce qui se distingue par l’absence : sans pluton, il restera une économie, tandis que sans l’homme il ne subsiste aucune économie.

Non, car qui serait là pour dire : “il n’y a pas d’humain” ? Cette opération ne peut se faire sans enlever toute possibilité de “dire” quoi que ce soit.

Tu sors surtout du cadre de développement établi ici : une économie humaine, qui par définition (et par observation) se développe sur le fondement de l’homme.

La TRM elle-même est relative, et le développement d’une monnaie libre aussi, mais ceux qui parmi les hommes veulent développer une monnaie libre ils peuvent le faire ici. Quant à ceux qui souhaitent développer d’autres domaines ils peuvent le faire dans les endroits appropriés, avec les personnes appropriées.

Pourquoi pas. Cette définition étant pour autant sans incidence sur le développement d’une monnaie libre, ne participe pas à sa réalisation, conduit donc à d’autres directions menant à d’autres objectifs et n’a pas de place ici. Il convient de le faire dans les lieux et avec les personnes qui conviennent.

Donc idem in-fine, cela est parfaitement sans rapport avec le développement d’une monnaie libre qui a été identifiée, démontrée, et dont les caractéristiques établissent la possibilité.

Aussi, ceux qui parmis les hommes veulent développer une monnaie libre, qui est établie sur le fondement de l’homme, pour permettre le développement d’une économie libre, peuvent le faire ici, tandis que ceux qui développent d’autres concepts, d’autres développements, d’autres approches, mèneront à d’autres résultats, et en ce cas il convient pour ceux qui veulent établir ces autres résultats de les rejoindre dans d’autres lieux.

Le problème avec l’homme… et son banquier, c’est que lorsqu’un banquier propose à un homme un Revenu de Base, ou ‘revenu universel’, le banquier va imaginer, avec une certaine raison, qu’il va ni plus ni moins acheter le bonhomme. Un banquier ne donne pas de l’argent sans que ça achète quelque chose et un homme, ou une femme c’est facile. Je serais banquier, je serais tout à fait d’accord pour que ma banque distribue un revenu de base aux habitants de ma ville. C’est pourquoi la TRM a déjoué une éventuelle idée malveillante en déterminant que ce ne soit pas la banque productrice d’argent qui en gage une donnée à l’usage d’un individu – mais que ce soit l’individu par lui-même qui soit le générateur de sa propre monnaie.
Est-ce que les risques d’aliénation sont moindre ? Certes ; mais jusqu’à quel point ? Sont-ils absolument moindre ou bien relativement et en tous cas, comment les contrecarrer.
Posons donc clairement l’équation : un être humain sera-t-il défini comme acheté par un système (ou des personnes) qui lui fournissent sans (autre) contre-partie de l’argent ?
Pour ces êtres humains à venir, s’ils se présentent demain, je souhaite qu’on ne me rejette pas avec la question. Et je demande qu’on fasse attention au fait que la psychologie a des ressources pour lever cet handicap au cas où il toucherai la TRM.
Il y a @jytou ici qui a exprimé une réflexion très intéressante de ce point de vue de l’extrême modification que la TRM implique et ce n’est pas hors propos de la TRM que d’y réfléchir car ces modifications sont économiques malgré d’apparents détours (notamment la notion de propriété notée par @jytou est crucialement modifiée – ou modifiable - par la TRM).

De la monnaie. L’argent est un métal, élément de numéro atomique 47 dans la table de Mendeleïev.

Mais par ailleurs personne ne “lui fournit” de la monnaie, chacun est bel et bien co-producteur d’une même valeur économique, tout comme des hommes travaillant de concert co-produisent une maison, une automobile, un livre contenant des cours de mathématique etc. et que chacun puisse en coproduire une part égale pendant un même temps.

Donc de ce fait personne n’achète personne, et personne n’est non-plus tenu de rester pour coproduire la même part et peut quitter la communauté co-productrice à tout moment, et peut se proposer d’y revenir plus tard s’il le souhaite.

C’est possible mais cela reste spéculatif. Seule l’expérience de la pratique effective d’une monnaie libre permettra d’aller plus avant dans la compréhension de ce que signifie le développement, l’adoption, l’utilisation d’une monnaie libre.

La science ne peut se contenter d’être théorique et se confronte à la réalité expérimente quand elle établit de nouvelles possibilités induites par de nouvelles approches.

Une monnaie libre est démontrée par la TRM comme étant solution de forme unique d’un problème général et techniquement possible et réalisable.

Il s’agit en ce lieu de réaliser une telle monnaie libre. Quant aux changements induits ils apparaîtront lors de son adoption et utilisation, et il serait bien présomptueux avant cela que de penser que l’on puisse évaluer ses résultats avec précision. Ce que l’on sait par contre ce sont les résultats induits par l’adoption de monnaies non-libres comme la monnaie dette.

Ceux qui veulent donc aller au delà de la monnaie dette et réaliser l’adoption et l’utilisation d’une monnaie libre peuvent le faire ici.

Ceux qui veulent rester au sein de la monnaie dette n’ont ni la nécessité ni le besoin de venir ici.

Ceux qui veulent vivre sans monnaie peuvent le faire immédiatement et sans attendre dans d’autres lieux aussi.

Ceux qui en général veulent vivre et exister en expérimenter les monnaies non-libres ou l’absence de monnaie peuvent le faire dans d’autres lieux.

De sorte qu’il ne reste ici de pertinent que ceux qui veulent avancer dans la réalisation, l’adoption et l’utilisation d’une monnaie libre, et c’est le sujet qui est traité précisément ici avec le projet Duniter.

1 Like

Bon, cela avait été annoncé :

… c’est dorénavant confirmé à un point que ça frise la caricature.

Aucun procès d’intention en disant cela, simple invitation à un constat à faire :
“Les deux têtes d’œuf qui causent psy” dérangent et on leur montre poliment la porte de sortie avec pour tout argumentaire la relativité générale universelle, l’affirmation qu’ils sont hors sujet et que quelque part ils entravent la réalisation de la mise en œuvre de la monnaie libre.

La cause de cette réaction n’est pas à rechercher dans le comportement des têtes d’œuf en question qui n’entravent en aucune façon la mise en œuvre effective du projet puisqu’au contraire arrivés là pour y participer et pas le saboter.
Tiens ! Au passage : “ça bot est”… nous ne sommes pas des “bots” et j’ai pu constater ici que votre patience avec les quelques robots auxquels vous avez eu affaire était immensément plus conséquente.

La cause est dans le fait que l’homme, l’humain, est aussi un être psychique mais que force est de constater que depuis des millénaires il s’acharne à ne pas vouloir l’admettre ni le comprendre et que ça continue ici aussi.

Une opportunité se présente d’intégrer cette donnée (c’est un ajout, ça n’enlève rien !) au départ de la mise en œuvre d’une expérience dont les fondements me semblent se situer du côté d’une relative priorité donnée à l’homme.
Et donc, à ne pas accepter un élargissement de votre propre champ de valeur, sans rien changer aux bases sur lesquelles a débuté votre travail (je ne cesse de le dire !) vous allez poursuivre le travail en question sur une appréciation initiale faussée car incomplète du référentiel commun.

C’est la psyché de l’homme et ses règles de fonctionnement que vous reconduisez à la porte aller se faire cuire des têtes d’œuf ailleurs, et pas les deux têtes d’œuf en question…

1 Like

Etant donné:

  • notre temps de vie limité 1)
  • la sous-partie de 1) qui constitue le temps de cerveau éveillé et conscient 2)
  • la sous-partie de 2) qui constitue le temps où nous pouvons effectivement travailler sur nos projets 3)

Alors vous comprendrez que pendant que vous nous lisons durant 3), nous ne faisons pas autre chose et ne pourrons plus jamais faire autre chose pour ce temps de vie qui a été consommé, et notamment nous ne participons plus de la réalisation de notre objectif pendant ce laps de temps, qui est infiniment précieux. Et donc :

Bien sûr que si, vous entravez la mise en oeuvre effective puisque, le temps que nous passons à vous lire et vous répondre, nous ne le passons pas en mise en oeuvre.

Et donc, non pas que nous ne voulions pas élargir notre “champ de valeur”, mais plutôt on n’a pas non plus que ça à faire de vous lire. Comme vous le dites très justement, on a déjà été bien plus patients avec d’autres interlocuteurs, on a vu l’immensité du temps perdu comparé à ce qu’on y a gagné, on a compris.

En conclusion, même si je voulais entendre votre analyse, je me rends compte que je n’ai pas le temps de m’y intéresser davantage, et que sa compréhension ne me semble pas indispensable à la réalisation d’une monnaie libre.

Mais pour ceux des autres qui voudraient creuser le sujet, vous avez déjà donné plusieurs liens permettant de vous rejoindre. C’est donc très bien, il me semble que nous avons là suffisamment d’informations pour décider de creuser davantage le sujet ou non.

Bien à vous.

Oui, c’est un argument rationnel et tout à fait recevable.

Si tu entends par “réalisation” les impératifs qui sont les votres avec la mise en place immédiate du deuxième test et toutes les contraintes et autre concentrations qu’elle nécessite, sans compter la nécessaire promotion pour le plus large ralliement à la démarche qui permettra d’étoffer la validité du test et tout cela pour une petite équipe, alors, dans l’immédiat, je suis d’accord, cela n’apporte rien (quoique, si on s’y intéresse, c’est aussi pour être amené à en faire la promotion dans notre entourage…).

Maintenant. Supposons que la TRM soit une vraie bonne idée. Supposons que sa mise en place assiste à un afflux croissant de gens que cela intéresse, tôt ou tard, les infiltrations et autre tentatives de récupération et de détournement vont jaillir de tous côtés. Tout votre boulot, puisque libre, sera récupéré par les empapaouteurs de tous bords qui mettront avec leurs colossaux moyens de lavage de cerveau et de publicité. Et là, tu (vous) auras/aurez bossé pour rien et tu/vous n’auras/n’aurez plus que vos yeux pour pleurer. Quand ce moment arrivera, il n’est pas exclu qu’un ressenti d’amertume pointe son nez, que l’on constate que la réflexion sur le code aura eu quelques lacunes (merde ! trop tard…) et que rejaillisse de la mémoire deux têtes d’œuf qui avaient la prétention de quelqu’apports théoriques pour minimiser les risques d’une telle évolution (ceci dit d’ailleurs sans l’ombre d’un début de certitude ni d’autosuffisance…).

1 Like

Ce ne sera pas très différent de vous dans 40 ans, moment où vous ne serez plus là et disparaîtrez du même coup avec vos idées prétendument fondamentales sans avoir su effectivement les partager avec vos contemporains.

Bien sûr on peut arguer que c’est l’élève qui ne comprend pas, mais on peut aussi se demander pourquoi.


edit: j’aimerai dissiper tout malentendu à propos de Duniter : à aucun moment nous ne prétendons “révolutionner l’économie” ni “que ça marchera” ou encore “que cela annihilera la faim dans le monde et promouvra l’écologie”. Duniter est avant tout un outil permettant une expérimentation à l’instar du Bitcoin.

Et donc on ne promet rien du tout, on crée un outil pour essayer, observer, comprendre. On se fiche que l’on puisse promouvoir notre logiciel à ses proches ou à d’autres, on n’a rien à vendre. Ce logiciel est libre, qui plus est gratuit. Si d’aventure on arrive à des résultats intéressants, très bien. Mais ne pensez pas qu’on mise ici notre vie comme si “ça allait marcher”.

On produit. Comme toute production, cela passe par des étapes et on n’a pas construit une fusée avant avoir compris les mécanismes de propulsion. Donc pas la peine de nous envoyer des incantations maléfiques ou menacer des enfers. On en est pas à la fusée pour le moment.

Envoyer des incantations maléfiques ou menacer des enferts est de l’ordre de la mésinterprétation.
Là n’était pas mon intention.
La tension qui s’est trop vite instaurée dans nos échanges est contreproductive et n’aide pas à trouver les bons mots pour se comprendre.
Nous n’avons rien à vendre non plus ni l’intention d’imposer quelque vision à qui que ce soit.

Mais bon. C’est comme ça. Le fait de cette incompréhension d’aujourd’hui n’empêche pas d’espérer que la compréhension devienne possible un jour et je pense (tout en admettant pouvoir faire erreur) qu’elle amènerait des avancées intéressantes.

Une autre solution, ailleurs…
http://proofofindividuality.online/

1 Like

Hello @Chrisaiki , je n’ai pas compris tout le protocole de l’identification et son usage POI – mais je retiens qu’ils emploient Hangout. C’est aussi l’outil que nous employons. Cette question ici tient de deux bords, d’une part la question de l’identité vis à vis de la certification sakia (c’est le Topic) – mais aussi une sorte de dérive nous a mené à l’identité au principe de la TRM puisque le référentiel individuel humain est une clé de son principe. De mon point de vue (qui sera corrigé ou amélioré) la première clé de la TRM est son dividende universel localisé à chaque membre/humain de la communauté ce qui implique un coefficient de croissance. Il est deuxièmement nécessaire d’ « établir des valeurs limites et cohérentes d’encadrement » (sic) de ce coefficient/DU. Le hasard a pu être candidat (il joue un grand rôle dans l’animation de l’histoire, le climat, récoltes etc…) mais raisonnablement on aura préféré « l’homme qui est le seul fondement invariant de toute économie » (sic) et les choses, à ce stade, étaient encore simples. Mais dès la proposition suivantes elle sont ébranlées car « les hommes ne sont par ailleurs pas absolus non-plus » (sic) puisqu’ils sont limités par une durée de vie. C’est à ce stade que se pose la question de l’identification/individualité.Cette seconde clé se trouve à minima dans la certification sakia où elle assume déjà « one of the hard problems in crypto » comme l’exprime ton lien POI ; elle ne saurait pas être moins problématique dans la TRM où elle est cruciale. Elle est d’autant plus difficile que nous entrons alors dans le domaine sociologique, …//

( l’état catégorie petite tempête ayant saisi la communication sur le forum ; pour que chacun se trouve à l’aise dans ses manœuvres et travaux, j’ai déporté sur ma page générale d’exposé l’étude que je poursuis de la TRM http://www.lasainteethique.org/leparti/2016/htm/20160521102400_TRMetSARTREetLACAN.html#20160529105400 ; n’exposant ici que des points de repères et propos concernant la TRM hors Théorie psychologique )