Suite du sujet Théorie des procédures de certification d'identité:
Je souhaitais répondre aux points évoqués par @jytou.
En réalité non, ce n’est pas “impératif”. Regardes n’importe quel système, ne serait-ce que l’euro : il y a toujours des tricheurs (faux monnayeurs), le tout est que cela reste acceptable. Par exemple si une monnaie libre comprend 2% de faux comptes, ça n’empêchera pas les autres 98% de bénéficier d’une monnaie qui n’était pas là avant, et qui de surcroît est une monnaie libre (donc tenant compte de leur avis économique).
Certains parleront de confiance. Je parlerais plus généralement d’acceptation (confiance dans une monnaie = acceptation du fait que les règles sont globalement respectées).[quote=“jytou, post:19, topic:888”]
d’autre part, dans l’idéal, il faudrait pouvoir aussi s’assurer que chaque « entité » possédant un compte est véritablement celle qui contrôle toutes les opérations effectuées par ce compte (ou éventuellement son représentant légal et personne d’autre),
[/quote]
A défaut de pouvoir contrôler, on peut proposer les outils permettant effectivement à l’entité de conserver le contrôle. C’est notamment pourquoi on demande des certifications renouvelées (afin que des pairs puisse débusquer un éventuel imposteur), mais également que tout utilisateur dispose de la révocabilité définitive de son identité.
Oui ce serait une approche dangereuse que de faire aveuglément confiance au réseau. Je ne suis pas parti de ce principe, mais plutôt de l’opposé : je considère que tout nœud est susceptible de faire des erreurs (volontaires ou non), et que donc chaque pair ne peut faire confiance qu’à lui-même.
Et il se trouve que parfois les nœuds coopèrent : c’est-à-dire qu’ils suivent le protocole sans broncher et sans faire d’erreur. Je conçois le logiciel pour qu’il suive cette voie, et donc si nœud trouve des copains c’est tant mieux, mais sinon tant pis il trace sa route. Dans le cas où la majorité des nœuds suit la même voie, on obtient alors un consensus qui “fait la monnaie”.
Le but du jeu étant bien sûr d’arriver à ce consensus